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mohamed hamdane
mohamed hamdane
مشرف قسم اللغة الفرنسية
مشرف قسم اللغة الفرنسية
الجنس : ذكر
عدد المساهمات : 1814
نقاط التميز : 12211
تاريخ الميلاد : 16/10/1990
الأختصاص : infirmier de la santé publique
تاريخ التسجيل : 19/04/2011
الأقامة : mostaganem
الأوسمة :
L’organisation du travail au niveau des UMC   943414666

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L’organisation du travail au niveau des UMC   Empty L’organisation du travail au niveau des UMC

الثلاثاء 14 فبراير 2012 - 3:33
Introduction
L’urgence est un problème complexe et primordial, le service d’accueil des urgences constitue la vitrine de l’hôpital, c’est le point pivot de l’organisation à mettre en place pour la bonne mise en marche des urgences, sa place au sein de l’hôpital doit être définie sans ambigüité et des moyens appropriés doivent lui être consentie pour remédier aux insuffisance de la situation de départ.
C’est ainsi qu’est né le service des urgences porté chirurgical avec pour priorité, l’amélioration de la qualité des soins et la prise en charge adéquate de toute personne se présentent au service, quelle soit atteinte d’une affection mineure ou qu’il s’agisse d’un polytraumatisé avec défaillance multi viscérale.
« L’infirmier exerçant dans un service d’urgence doit être en mesure d’accueillir, 24 heures sur 24, tout patient dont la prise en charge n’a pas été programmée, se présentant pour des soins immédiats, qu’il s’agisse d’une urgence vraie ou d’une urgence ressentie »
Un travail de recherche récent dans les services visant à l’élaboration d’une référentielle compétence a démontré que bien plus qu’ailleurs l’IDE exerçant aux urgences devait posséder des qualités et aptitudes personnelles, des compétences professionnelles et relationnelles lui permettant de s’adapter aux populations et à la diversité des pathologies reçues.
L’infirmier des urgences doit également être polyvalent puisqu’il sera amené à exercer différentes fonctions.
C’est pourquoi nous pensons qu’il y a une bonne méthode avec une amélioration des conditions du travail aboutit à une bonne organisation du service.



Problématique
Au cours de nos stages pratiques dans l’établissement hospitalier de Mostaganem et plus précisément le service des urgences médicochirurgical, nous avons constaté plusieurs problèmes
Parmi les quelles :
- Un flux de fréquentation irrégulier
- Une diversité des motifs de consultation, et la gravité des cas.
- l’absence de l’unité d’accueil et de triage, qui résulte un encombrement dans le service
- un surcharge de travail par rapport à un manque de personnel.
- le diminution de niveau de sécurité…etc.
Tout ces obstacles confrontes les infirmiers et entraver l’exercice de ses fonctions et se reflet sur la qualité de soins.
Donc nous avons pensée qu’une bonne organisation de travail et de service, peut aboutir à un rythme de travail rapide avec une bonne prise en charge des malades selon la priorité de soins
Ajouté a notre attention de l’activité d’urgences que se soit dans le coté théorique ou pratique, au coure de notre stage, on a voulu étudier ce thème afin de porté le bien être du malade et de l’infirmier dans un service des UMC.
Pour cela nous avons proposé la question suivante :

« Quelle est la méthode qui peut adapter le rythme de travail d’un IDE aux flux des patients et la variabilité des cas dans un service des UMC ? »



L’hypothèse

« Un rythme de travail rapide et non adapter au flux des différents patients, est souvent due à la mauvaise organisation dans le service des urgences médicochirurgicales. »




















Les objectifs de la recherche

 Obtenir le diplôme de fin d’étude.

 Accueillir et trier les patients au niveau d’un service des UMC selon la priorité de soin.


 Participer a diminué le temps perdu devant une situation d’urgence.


 Assurer le confort et le bien être physique et moral des malades.


 Sensibiliser le personnel soignant de l’importance d’une bonne organisation de travail.


 Avoir une équipe solide, résistante et collective capable de supporter les risques de l’unité de soins.



Le service des urgences
Description :
Le service des urgences médico-chirurgicales des l’hôpital de Mostaganem, reçoit des patients (victimes de différents accidents). De toutes les Dairats avoisinants.
Il est composé :
D’un bureau d’accueil et d’admission.
Deux bureaux de consultation pour les médecins.
D’une salle de pansements.
D’une salle d’injections.
D’une salle de déchoquage.
Cinq chambres d’observation(15) lits.
D’un bureau pour le chef de service.
D’un bureau pour le médecin chef de service.
Une salle de radiologie.
Un laboratoire.
Une pharmacie d’unité.
Juste accoté du service des urgences, il existe :
Un bloc opératoire.
Un service de réanimation.
Un service de SAMU.
Un scanner.


1. Cadre conceptuel :
1. a. L’urgence :
« Qualité de ce qui est urgent ».
« À régler sans délai, immédiatement »
1. b. Service d’urgence :
Service où sont pratiqués des soins d’importance immédiate, où l’on se pose comme objectif de pouvoir traiter des symptômes et des détresses vitales en un minimum de temps, de part l’aspect urgent qui les caractérise.
Les unités d’urgence sont ouvertes 24 heurs sur 24, et ont obligation d’accueillir et de prendre en charge, sous la responsabilité d’un médecin, toute personne se présentant en situation d’urgence médicochirurgicale.
Les urgences apparaissent ainsi comme l’ouverture de l’hôpital sur la société, lien direct entre la population et le milieu de soins.
Cette porte d’entrée génère donc la venue de personne de tous horizons dans une demande immédiate de soins.
1. c. Organisation
Est toute structure suivant une logique propre pour l’atteinte d’un but spécifique.
Une organisation est un ensemble d’élément en interaction regroupé au sein d’une structure régulé ayant un système de communication, pour faciliter la circulation de l’information dans le but de répandre à des besoins et atteindre des objectifs déterminés.
1. d. Les soins infirmiers
Ce sont des activités requérant une compétence et dont la finalité est de suppléer la personne malade lorsqu`elle ne peut satisfaire elle-même ses besoins fondamentaux et/ou de lui permettre de préserver sa santé.
On peut considérer deux types de soins de nature différente mais complémentaire.


Les soins infirmiers habituels ou soins d`entretien de la vie, care en anglais " ce sont les soins d`entretien de la vie mais aussi les soins qui accompagnent l`homme lorsque la vie le quitte".
Les soins de réparation ou traitement de la maladie, cure en anglais « ce sont toutes les actions préventives et curatives établies sur un diagnostic médical afin de permettre à la personne malade de recouvrir un état de santé le plus satisfaisant possible»
1. e. Patient
Personne qui consulte un médecin, qui suit un traitement médical ou qui subit une intervention chirurgicale.
Personnes qui ont pris d’elles même la décision de venir, ainsi que celles adressées par les pompiers, la police, des médecins libéraux,…etc.

1. f. L’infirmière
Qu’est-ce qu’une infirmière ?
Selon la terminologie des soins infirmiers, l’infirmière est définie comme «une personne qui, en fonction des diplômes qui l’y habilitent donne habituellement des soins infirmiers sur prescription ou conseil médical ou bien en application du rôle propre qui lui est dévolu.

D`après le conseil international des infirmiers de 1956 « l`infirmier est celui qui ayant suivi un enseignement de base, est apte et habileté à assurer dans son pays, la responsabilité de l` ensemble des soins infirmiers, que requièrent la promotion de la santé, la prévention de la maladie et les soins aux malades »










2. La structure d’urgence :
Afin de garantir le bon fonctionnement du service, les Urgences doivent disposer de locaux distribués en plusieurs zones - accueil, examens/soins, et surveillance - sans lesquelles la prise en charge ne saurait être complète.

2.1. Une zone d’accueil et de triage :
L’accueil
Acte de soin infirmier du rôle propre basé sur le dialogue et l’observation, il permet l’établissement d’une relation de confiance.
On y assure l’orientation, le triage et l’admission des patients. Les différentes données administratives, personnelles, ainsi que celles en rapport avec le motif de consultation y sont recueillies.
Généralement située à l’entrée du service, cette zone est occupée par un agent chargé des admissions, lien entre la salle d’attente et la salle de soin, et d’un médecin.

2.2. Les salles d’examen (bureau de consultation) :
Ou ce qu’ont appel : bureau de consultation, occupé par des médecins généralistes, on y assure l’examen clinique de la personne, et faire posée le diagnostic primaire
* Dans un même cadre, une zone de déchoquage permet de prendre en charge les patients en détresse vitale ou dont la gravité de l’état nécessite une intervention et une surveillance plus importante.

2.3. Deux salles de soins (d’injection et de pansement) :
Juste a cotée de la consultation, il est nécessaire que le malade trouve une salle d’injection pour faire l’injection en cas d’urgence par exemple les hypotenseurs, les antispasmodiques, et les broncho-dilatateurs. Ainsi qu’une salle de pansement au niveau du qu’elle se fait les sutures et les attèles plâtrées les différents types de bondage…



2.4. Salles de surveillances (l’observation) :
Elle correspond aux lits-porte. Ces locaux permettent une investigation approfondie ainsi qu’une surveillance plus importante - des personnes ayant tenté de se suicider, ou en état d’ivresse par exemple - en les « hébergeant » pour la nuit ou pendant la durée nécessaire afin d’écarter les complications (moins de 36 heures). Cette zone nécessite donc confort et commodités.
Pour un fonctionnement optimal, un ou plusieurs soignants doivent occuper chacune de ces zones, sachant qu’au moins deux infirmiers doivent être présents 24h/24h, et que l’un d’eux, selon les établissements, peut faire partie de l’équipe du
Service d’Aide Médicale d’Urgence.

2.5. Des unités d’examen biologique et radiologique :
Ce sont des services annexes à celle des UMC :
D’une parte un laboratoire occupé des examens biologiques complémentaires pour les malades qui présentent en cas d’urgence, et qui fait partie des éléments nécessaire pour le diagnostic.
En parle du groupage sanguin, hémoglobine, urée, glycémie…
D’autre part un service d’exploration radiologique, composée de plusieurs moyens d’examens telle que l’échographie, RX, scanner…









3. Le personnel (équipe multidisciplinaire) :
Les Urgences sont un lieu où l’on peut parler très clairement d’équipe pluridisciplinaire, voire d’équipe multidisciplinaire, pour une prise en charge globale.
Mis à part les acteurs habituels d’un service hospitalier – agents d’entretien, aides-soignants, infirmiers, cadres infirmiers, internes en médecine, médecins – on retrouve associée une multitude d’autres professionnels :

3. a. personnel médicaux :
• Médecins généralistes : en minimum 3 médecins
• Médecins spécialistes : cardiologue, pneumologue…
• Les Chirurgiens : chirurgien général et orthopédiste.
• Médecins radiologues
3. b. personnel paramédicaux :
• Infirmiers de soins généraux, des IDE, IB
• Des aides-soignants.
• Infirmiers spécialisés en anesthésie réanimation.
• Manipulateurs en radiologie.
• Les laborantines, des LDE.
• Brancardiers, ambulanciers.

3. c. personnel administratif :
• Secrétaires médicales.
• agents chargés des admissions.
• assistantes sociales.

3. d. Personnel extérieur au centre hospitalier :
• Sapeurs-pompiers, ambulanciers privés.
• gendarmes, policiers.

En effet, la diversité des motifs de venue aux urgences, ces services doivent s’adapter aux aspects sociaux, psychologiques, psychiatriques, médicaux, chirurgicaux des consultations, et ainsi permettre aux personnes compétentes dans ces domaines d’exercer leur profession sur le site des Urgences.

4. Pour être un infirmier dans les UMC :
4. a. Définition :
Le propre du travail de fin d’étude est de se cibler sur le rôle infirmier. C’est pourquoi il est important de définir ce qu’est une infirmière puisque c’est autour d’elle qu’est centré le travail.
Selon le Petit Larousse de la médecine, l`infirmier est définit comme « Auxiliaire médical qui donne habituellement les soins, soit à domicile, soit dans un établissement d`hospitalisation ou de consultation, des soins prescrits par un médecin ».
4. b. Les compétences du soignant :
La profession d’infirmier dans un service d’Urgences requiert certaines qualités et compétences :
o polyvalence des connaissances techniques médicochirurgicales.
o qualité relationnelle.
o compétences psychologiques afin de gérer des situations difficiles avec les familles, les patients, les mineurs, etc.
o capacité à s’adapter rapidement à un milieu ou une situation.
o compétences administratives.
o sens de l’organisation.
o automatismes vis à vis de certaines situations.
o rapidité et efficacité.

4. c. La prise en charge infirmière aux Urgences :
L’infirmier intervient à différents niveaux dans la prise en charge de la personne soignée, au sein du service d’Urgences :

4. c.1. L’accueil :
L’infirmier, après avoir pris connaissance de l’identité de la personne
– quand cela est possible – et identifié le(s) motif(s) d’entrée et les priorités de soins, la guide vers un box afin qu’une consultation puisse avoir lieu, ou bien la fait patienter en salle d’attente, en fonction du degré d’urgence.

Il s’agit donc du premier contact, première approche du patient, souvent vectrice de la suite des événements, qui doit reconnaître la souffrance de la personne et lui permettre de la « poser ».
L’infirmier a dans cette situation un véritable rôle d’expertise.

4. c.2. Le recueil de données :
Qui permet de déterminer les ressources de la personne, son statut social, son histoire de vie, ses antécédents, la nature de ses troubles, l’histoire de sa maladie, etc. Tant à partir des observations de la personne, que des réponses données, le soignant va pouvoir formuler les diagnostics propres à la situation, selon les priorités du moment.

4. c.3 la réalisation des soins :
Qu’ils fassent partie du rôle propre, ou qu’ils soient prescrits, ils occupent une place importante dans le schéma de la prise en charge infirmière. Il s’agit de faire apparaître toute la dimension technique, tout en restant profondément «relationnel ». Ainsi, le soignant ne doit pas imposer ses actes à la personne soignée, mais la faire participer de manière indirecte, en lui expliquant le but du soin, afin qu’elle ne perde pas toute la dimension humaine qui la caractérise.

4. c.4. La surveillance :
Elle intervient dans la continuité de la prise en charge, que ce soit avant les soins ou après. Les qualités du soignant doivent lui permettre de savoir évaluer les éléments importants par rapport à une situation donnée. Il s’agit donc, pour le soignant, de savoir dans quel registre se situe le patient, de cibler ses investigations en fonction d’un problème cardiaque, respiratoire, etc.

4. c.4. Le devenir :
L’infirmier intervient dans le devenir de la personne soignée.
En effet, que celle-ci soit transférée dans un autre service, ou qu’un retour à domicile
Soit décidé, le soignant doit l’accompagner, l’informer, lui expliquer les suites de l’hospitalisation ou les précautions à prendre en cas de retour à domicile.







4. d. Les parasites de son activité :
4. d.1. Les situations insolubles répétitives :
Comme le manque de lits, de personnel, l’augmentation de la charge de travail par personne, qui rendent de plus en plus difficile le travail de soignant et majorent le phénomène d’accumulation de stress.
4. d.2. Le non programmation :
Des soins et le flux irrégulier de patients : amènent les soignants à rester en alerte et à gérer le vide ou le remplissage massif du service de façon aléatoire, imprévisible.


4. d.3. Les intervenants extérieurs au service :
Comme les médecins spécialistes, qui possèdent leur propre rythme de travail, ne sont pas en poste aux Urgences. Les infirmiers doivent alors composer avec eux, puisque leur présence est indispensable.

4. d.4. Le stress :
Réponse de l’organisme aux facteurs d’agression physiologique ou psychologique, aux émotions agréables ou désagréables qui nécessitent une adaptation.
Pour garantir un fonctionnement optimal, le soignant a besoin nécessairement d’un minimum de stress dit « fonctionnel ». Celui-ci lui permet d’agir, d’aller au devant des événements. Il permet de mobiliser les énergies et est à l’origine de la motivation, notamment professionnelle. Le « mauvais stress », lui, est handicapant.
Il prend source dans tout ce qui est perçu comme négatif par l’homme (conflits, maladie, violence, conditions de travail difficiles, etc.). Il entraîne insatisfaction, frustration, manifestation anxieuse ou dépressive. Ceci amène à un fonctionnement désorganisé, un enfermement dans la routine, et à une diminution de la communication – sinon de manière agressive.










4. d.5. Le Burn-out ou épuisement professionnel :
Le rythme accéléré, le manque de délais, les exigences croissantes, la charge de travail, la gravité des situations, etc. font des Urgences un milieu propice au burn-out, conséquence d’une accumulation de stress. Mais certaines attitudes tendent également à faire basculer les professionnels ; le fait, par exemple, de nier ses limites ou de les ignorer, ou de s’oublier au profit des autres, c’est à dire de ne s’occuper que des problèmes qui gravitent autour de soi, sans régler les siens. Le burn-out va se traduire par une disparition de l’enthousiasme ou, de l’entrain au travail, une baisse de la motivation. Puis ce sont les baisses de concentration, le découragement ou bien la déprime de prendre son poste, l’agressivité envers son environnement direct. Ces signaux plus ou moins ignorés, la personne bascule dans le burn-out en s’acharnant à continuer malgré tout.





























5. Le chariot d’urgence : (matériel utilisé) :
5.1. Définition
L’urgence est une situation qui ne peut être différée.
Pour agir dans les délais les plus brefs, un chariot d’urgence doit donc se trouves dans chaque service, dans un lieu connu de tous et facilement accessible.
Il doit être opérationnel à tout instant et par conséquence nécessite une vérification et une maintenance régulière par les infirmiers, systématique et après chaque utilisation : la fréquence du contrôle peut être pluriquotidienne dans le cadre d’un service d’urgence comme elle peut être hebdomadaire ou mensuelle dans un service d’hospitalisation aigue, elle est donc variable selon les sites et structures de soins.
Composition du chariot d’urgence :
Le chariot d’urgence se compose de 3 types de matériels et de médicaments ;
1. Ceux destinés à la voix aérienne
2. Ceux destinés à la voix cardiaque
3. Ceux destinés aux voies d’abord, de remplissage.
Le chariot d’urgence doit avoir également de proximité ;
- D’un obus d’oxygène
- Un défibrillateur semi-automatique
Doit être laissés enfin en évidence au niveau du chariot d’urgence :
- Un document détaillant son contenu.
- Un document de traçabilité des contrôles réalisés.



5.2. Réalisation
• Vérification des obus d’oxygène :
Pour déterminer la quantité de gaz contenu dans chaque obus, il faut savoir que pour les gaz comprimés, la charge en gaz est en fonction de 3 paramètres :
*La pression de service dans le récipient
*Le volume d’eau
*La surface de compressibilité du fluide à la température de remplissage.
• Vérification du contenu du chariot d’urgence :
Le contenue du chariot d’urgence doit être vérifier systématiquement selon la fréquence déterminée par le service qui le détient et après chaque utilisation.
Il contient des moyens thérapeutiques :
Vérifier pour chacun ; le nombre, la concentration et la date de péremption.
Il s’agit de différentes drogues telles que :
o Bronchodilatateur, corticoïdes….
o Adrénaline, anti arythmique, diurétique, trinitrine en spray…
o Anticonvulsivants.
o Sédatifs.
o Antidotes.
Avec aussi les solutés de remplissage tels que :
o Solutés physiologiques
o Solutés glucosés hypertoniques.
o Macromolécules.
o Solutés alcalins.



Il contient également des moyens circulatoires :
Vérifier pour chacun : le nombre et la date de péremption.
Il s’agit du matériel d’abord veineux tel que ;
o Seringues de toutes capacités.
o Aiguilles de divers modèles.
o Garrot, corps de pompe, protection…
o Matériel de prélèvement veineux, artériel.
o Cathéters veineux périphériques de divers calibres,
o Tubulures à solutés, à sang.
o Rampes multi-voix.
o Compresses, pansement occlusif transparent.
o Antiseptique.
Avec également le matériel pour la pose d’une voix centrale tel que ;
o Habillage stérile et protections
o Champs stériles.
o Cathéters centraux.
o Compresse, scalpel, fils, pansement occlusif…
Il contient ensuite des moyens ventilatoires :
Vérifier pour chacun : le nombre, la date de péremption et le fonctionnement.
Il s’agit des boites d’intubation comprenant :
o Laryngoscope et lampes.
o Canule de Guidel, pince de magill.
o Gel anesthésique.
o Piles, ampoules, lampes.
o Seringues de diverses capacités, compresse.




Avec aussi des sondes d’intubation de toutes dimension ; et le matériel d’oxygénation :
o Sondes d’oxygène, et barboteurs.
o Prolongateurs, raccords, manomètres.
o Masque à oxygène de haute concentration.
o Seringue de gaz du sang ;
Ainsi que le matériel d’aspiration
o Sondes bronchiques.
o Sondes naso gastrique
o Pinces à clamper.
o Sparadrap, aérosol de silicone.

























La priorité des soins :
Les services d’urgences accueillent des personnes qui ont pris d’elles même la décision de venir, ainsi que celles adressées par les pompiers, la police, des médecins libéraux, etc.
La gravité des pathologies à traiter varis beaucoup aussi, de l’entorse de cheville à l’arrêt cardiaque.
La variabilité des motifs de recours s’accompagne d’une absence de consensus sur ce qu’est une urgence.
Un même cas peut être jugé urgent par un malade mais pas par le personnel, par l’infirmière mais pas par le médecin, par les pompiers mais pas par le personnel, etc. il peut y avoir aussi des dissensions à l’intérieur d’une même catégorie professionnelle, ce qui est une urgence pour un médecin peut ne pas l’être pour un autre.
La mission du personnel qui accueille les malades aux urgences est de les trier rapidement en fonction de critères cliniques et d’établir des priorités. La gravité d’un cas est jugée relativement à celle des autres.
Principales indications d’une prise en charge hospitalière :
 Détresse vitale avérée
Il s’agit :
• D’un arrêt cardiorespiratoire.
• D’un arrêt respiratoire.
• D’une fausse route avec obstruction des voies aériennes supérieures.




 Indications cardiovasculaires
Une douleur thoracique justifie une prise en charge en cas :
• D’insuffisance coronarienne aigue typique (ou atypique avec antécédents cardiovasculaires, signes de gravités ou facteurs de risque)
• De suspicion de dissection aortique.
• De suspicion de péricardite avec signe de mauvaise tolérance.
• De suspicion d’une embolie pulmonaire.
• De suspicion d’un infarctus de myocarde.
Il en est de même pour un trouble du rythme cardiaque.
 Indications neurologiques
Il s’agit du coma ou des convulsions :
• Post-traumatiques.
• Dont la crise ne cède pas.
• Dont les crises se succèdent sans retour à la conscience.
• Avec suspicion d’hémorragie méningée et trouble de la conscience.
• Avec suspicion d’accident vasculaire cérébral et trouble de la conscience.
 Indications respiratoires
Les indications respiratoires sont représentées par :
• Une crise d’asthme.




• Une hémoptysie franche, des crachats hémoptoiques récidivants.
• Une décompensation d’une insuffisance respiratoire chronique chez un malade ventilé, en cas de douleur thoracique associée (pneumothorax, infarctus, embolie pulmonaire…).
 Indications infectieuses
Les indications infectieuses sont les suivants :
• paludisme avec signes neurologiques ou autres signes de gravité.
• purpura fulminants.
• état de choc septique.
 Indications toxiques
Une intoxication aigue nécessite une prise en charge si elle est :
• médicamenteuse (systématique pour certains produits) et quel que soit le médicament en cas de signe de gravité.
• lié à un produit industriel, systématiquement en cas de produit à fort potentiel toxique.
• par overdose aux opiacée.
• par ectasie, crack ou cocaïne avec signes de gravité.
• Associée à une forte suspicion de coma éthylique.
Il en est de même pour les syndromes de sevrage (alcool, opiacé, et autres médicaments) avec coma, convulsion, agitation extrême.
 Traumatismes
Il s’agit de tout traumatisme :
• Rachidien.



• Crânien avec troubles de la conscience, en cas de perte de connaissance initiale prolongée, de plaie du scalp avec hémorragie.
• Faciale avec hémorragie et ou obstruction des voies aériennes supérieures.
• Thoracique avec impact violent et ou déformation importante et ou ventilation hyperalgique et ou plaie et ou autre signe de gravité.
• Abdominal pénétrant, avec ou sans signes de gravité.
• Grave de membre (fracture de fémur…).
• Violent du bassin.
• Multiple : patient présentant deux lésions ou plus, dont une au moins engage le pronostique vital.
 Indications digestives
Les indications digestives sont les suivants :
• Hémorragie digestive haute.
• Douleur abdominale et hémorragie digestive extériorisée et ou signe de gravité et ou suspicion d’hémorragie interne et ou suspicion de dissection aortique.
 Indications pédiatriques
Les indications pédiatriques sont :
• Une suspicion de mort subite inopinée du nourrisson ou malaise grave.
• Des convulsions persistantes ou signe de gravité.
• Une fièvre mal tolérée, avec purpura, signes méningés, déshydratation, choc septique…


• Une dyspnée et un teint grisâtre, une position assise spontanée, un cornage inspiratoire sans toux, une hyper sialorrhée.
 Indications obstétricales
Les indications obstétricales sont représentée par :
• Une suspicion d’une grossesse extra-utérine.
• Une menace d’accouchement prématuré.
• Un accouchement inopiné à domicile.
 Manifestations allergiques
• Ce sont l’œdème de Quincke et le choc anaphylactique
 Pathologies circonstancielles ou accidentelles
Les accidents suivants constituent également une indication de prise en charge médicalisée hospitalière :
• Noyade.
• Pendaison.
• Electrisation avec signes fonctionnels et ou trajet transcardiaque, avec signes de gravité.
• Accident de plongée avec troubles de la conscience et ou signe respiratoires.
• Hypothermie.
• Morsure de serpent.
• Brûlures avec signes de graviter, si elles atteignent plus de 15% de surface cutanée chez l’adulte (5% chez le nourrisson ou la personne âgée), ou les voies aériennes.




La qualité de ce tri est primordiale pour le patient et l’organisation du service. Si le degré de gravité est sous estimé, le patient court des risques graves, voir mortels, et le personnel peut être accusé d’erreur professionnelle. Inversement, si la gravité d’un cas est surestimée, le risque est de léser les autres patients qui auraient du être prioritaires.




















Saisie des données
* notre enquête est essentiellement basé sur les repenses des personnels paramédicaux sur notre questionnaire au niveau de service des UMC

Lieu de l’enquête :
Notre enquête a été réalisée au niveau de service des UMC de Mostaganem
Nous l’avons commencée quand le sujet fut choisi

Population de l’enquête :
La population est de 20 infirmiers parmi les paramédicaux des urgences de Mostaganem.
GRADE Effectif
IDE 10
IB 04
ATS 06

Technique de travail :
Méthode utilisée : c’est la méthode descriptive analytique.
L’étude est faite à partir de questionnaire composé de 20 questions, adressée au personnel paramédical.

- après récupération des données ; nous avons procédés au dépouillement et les résultats sont traduits par des tableaux et des histogrammes.
Traitement de questionnaire destiné aux infirmiers :
Question n0 :01
Quelle est votre ancienneté au sein du service d’urgence ?
Réponses Effectifs Pourcentage
Moins de 05 ans 07 35%
Entre 05-10 ans 04 20%
plus de 10 ans 09 45%
total 20 100%

Analyse :
Sur l’ensemble des paramédicaux :
-35% des infirmier(e)s ont une expérience moins de 05 ans,
-20% entre 05-10 ans,
-45% ont plus de 10 ans d’ancienneté au niveau des UMC
Interprétation :
Selon l’analyse en constate que :
Les infirmiers dans les urgences ont des périodes d’ancienneté différente, cette période vari entre 05-10 et plus de 10 ans.
D’une part le service porte des anciennes infirmiers qui ont une grande expérience, d’autre part, y’a des nouveaux diplômées, juste avec les connaissances théoriques.
En parle d’une équipe de personnel paramédicale avec différent tranche d’âge.
Questionn0 : 02
Avez-vous travaillé dans un autre service avant de rejoindre l’urgence ?

Réponses Effectifs Pourcentage
Oui 05 25%
Non 15 75%
total 20 100%


Analyse :
La majorité des infirmiers questionnés n’avaient pas travaillé ailleurs avant de rejoindre l’urgence.
Interprétation :
Selon l’analyse en constate que, la majorité des personnels rejoindre l’urgence sans qu’ils aient travaillé dans un autre service.
D’après CORINNE SEBA : « on pourrait penser que n’importe quel étudiant sortant d’EFPM avec son diplôme en poche peut travailler aux urgences, peut être que oui pour certains, qui ont passé la fin de leur étude dans un service d’urgence »




Question n0 03
Comment qualifiez-vous le climat d’urgence ?


repense effectifs pourcentage
stressant 18 90%
total 20 100%

repense effectifs pourcentage
sécurisant 00 00%
total 20 100%

repense effectifs pourcentage
Sous pression 20 100%
total 20 100%

repense effectifs pourcentage
épuisant 04 20%
total 20 100%

repense effectifs pourcentage
rapide 02 100%
total 20 100%





Analyse :
-100% des infirmiers enquêtés affirment que le climat d’urgence est sous pression
Interprétation:
Dans l’urgence, il y a toujours des activités qui se caractérisent par l’irrégularité de la quantité et la nature des activités à effectuer, et de ne plus avoir le temps pour faire correctement les travaux, sentiment d’être toujours dans l’urgence.
Le sentiment de dégradation des conditions d’exercice de l’activité renvoie plus fondamentalement à la question du rôle de l’organisation du travail. MARIE.RAVEYRE et PASCAL.UGHETTO.
C’est pour cela le climat d’urgence est stressant et sous pression dans la plus part du temps.











Question n° :04
Pensez-vous que l’infirmier (e) dans les UMC à beaucoup de difficulté et des obstacles qui l’empêchent d’accomplir son travail ?

Réponses Effectifs Pourcentage
Oui 20 100%
Non 00 00%
Total 20 100%


Analyse :
Tous les paramédicaux trouvent des difficultés et des obstacles, qui l’empêchent d’accomplir ses travaux.

Interprétation :
Tout qui travaille dans le service d’urgence trouve des difficultés et des obstacles concernent l’application de son travail, parmi lesquels :
 Les accompagnateurs du malade ;
 Manque de matériel ;
 Personnels insuffisants ;
 Manque de sécurité ;
 In architecture de service.



Question n005 :
Pensez vous qu’il existe des points à améliorer au sein des urgences pour que la prise en charge du patient soit optimal ?

Réponses Effectifs Pourcentage
Oui 20 100%
Non 00 00%
Total 20 100%


Analyse :
100% des paramédicaux trouvent que le service d’urgence nécessite l’amélioration de plusieurs points pour que la prise en charge des malades soit optimal.

Interprétation :
Le service d’urgence telle que le reste de l’hôpital et le secteur de la santé, ont besoin toujours d’un développement et d’une amélioration des conditions de travail.
Les conditions de travail ne comportent pas uniquement des aspects, matériel ; la vie relationnelle y participe tout autant ainsi que le statu de l’emploi, mais aussi le coté d’organisation et de gestion, pour avoir finalement une meilleur prise en charge des malades.



Question n006 :
Pensez vous qu’une meilleure architecture du service peut améliorer les conditions du travail ?

Réponses Effectifs Pourcentage
Oui 19 95%
Non 01 05%
Total 20 100%


Analyse :
95% des infirmiers trouvent qu’une meilleure architecture du service peut améliorer les conditions du travail.

Interprétation :
Tous les infirmiers questionner estimé qu’une structure géométrique mieux que la disponible actuellement, peut aboutis à des meilleurs conditions de travail.
Le projet de (ré) construction d’un service d’urgence, de réalise pour l’essentiel au moment du programme avant le concoure d’architecte, les modifications ultérieures ne peuvent être que secondaires.
Ce programme part d’un projet de service réfléchi discuté, (médecins, soignants, direction…) et rédigé le projet de (ré) construction tient compte, d’abord, d’une analyse détaillée des besoins, et en suit de la comparaison de l’existant avec des données extérieures (bibliographie, visites, autres services…)

Question n007 :
A votre avis, qu’elle est le facteur qui vraiment vous entraver de pratiquer les soins d’une manière correcte ?
Ré n0 01 : L’absence de l’unité d’accueil et de triage. Ré n0 02 : Le burn-out.
Ré n0 03 : Le stresse.
Ré n0 04 : La diminution de niveau de sécurité, les intervenants extérieurs.
Réponses Effectifs Pourcentage
Ré n0 :01 00 00%
Ré n0 :02 00 00%
Ré n0 :03 00 00%
Ré n0 :04 20 100%
Total 05 20 100%

Analyse :
100% des infirmier(e)s ont répondu que le facteur qui entrave la pratique des soins d’une manière correcte, c’est la diminution de niveau de sécurité, les intervenants extérieurs.
Interprétation :
Selon l’analyse en constate que tous les infirmiers ont du mal à traiter avec ceux qui accompagnent les patients, sur tout avec la diminution de niveau de sécurité.
Selon CARINE VASSY : le service d’urgence nécessite un niveau plus élevé que les autres services, a cause de certains éléments qui caractérise ce dernier, telle que le contacte directe avec les accompagnateurs…
Il s’y ajoute l’agressivité de certains patients et éventuellement de leurs proches, qui ont des attitudes et des paroles menaçantes à l’accueil, dans la salle d’attente et le reste du service, et qui exercent parfois des violences physiques et morales contre le personnel.
Question n008 :
Pensez-vous que le nombre de travailleurs dans le service, d’un nombre suffisant par rapport au rythme de travail ?
Réponses Effectifs Pourcentage
Oui 01 05%
Non 19 95%
Total 20 100%

Analyse :
95% des infirmiers questionnés disent que, le nombre des travailleurs dans le service est insuffisant.
Interprétation :
La majorité des infirmiers enquêtés affirment qu’il existe un manque de personnel par rapport au rythme du travail.
En parallèle avec le manque générale des paramédicaux au niveau du secteur sanitaire en Algérie, le service d’urgence souffre du même problème.
Alors que la densité de population dans la ville de Mostaganem de plus en plus a la hausse, et le nombre des infirmiers est encor à un certain niveau, ce qui constitue une pression sur les infirmiers et se reflet sur la qualité des soins
Au cours de notre enquête, le chef d’équipe nous a donné un plan dans le quel le nombre idéal d’infirmiers : est de deux groupes, dans chaque un :
 Un(e) infirmier(e) pour chaque chambre (04 malades),
 Deux infirmier(e)s pour la salle de déchoquage,
 Un(e) infirmier(e) pour la coordination entre ces infirmier(e)s,
 Un(e) infirmier(e) occupé(e) dans la salle d’injection,
 Deux infirmier(e)s pour la salle de pansement.
Question n009
Y’a-t-il une action véritablement collective entre les infirmiers dans le service ?

Réponses Effectifs Pourcentage
Oui 06 30%
Non 14 70%
Total 20 100%


Analyse :
-70% de la population enquêtée affirment qu’il existe une relation collective entre eux

Interprétation :
« Personne ne possède toutes les habiletés, chacun de nous en possède quelques unes » E.COHEN.
Peut être que c’est le meilleur exemple dans le cas des paramédicaux pendant les heures de travail.
L’infirmier n’est pas seulement, mais chaque membre de l’équipe soignant doit avoir l’esprit d’équipe, ceux qui aboutis à la facilité de communication entre les collègues, et qui se traduit par la fin sur la qualité des soins offerts et la relation qui se développe entre l’infirmier et le patient.
« Un seul doigt ne saurait soulever une pierre, c’est en se mettant ensemble qu’on peut réussir » proverbe africain.

Question n010 :
Y’ a-t-il une convergence entre le personnel médical et paramédical dans le temps de travail ?

Réponses Effectifs Pourcentage
Oui 15 75%
Non 05 25%
Total 20 100%


Analyse :
-75% des infirmiers sont satisfaits de la relation et la convergence entre eux et les médecins.

Interprétation :
Le médecin et l’infirmier sont des éléments très importants au niveau du service d’urgence, et la chose qui est la plus important est l’intégration et la compatibilité entre ces deux.
Là que cette harmonie et la bonne communication entre l’équipe médicale et l’autre paramédicale en fin de compte mené à une facilité de négociation, il a également reflété positivement sur l’organisation du travail et de service, et bien sur, le bien être des médecins et des infirmiers au moment du période du travail.




Question n011 :
En cas d’urgence, est ce que le médecin toujours présent ?

Réponses Effectifs Pourcentage
Oui 20 100%
Non 00 00%
Total 20 100%


Analyse :
Tous les paramédicaux affirment que le médecin est toujours présent en cas d’urgence.

Interprétation :
Le service d’urgence est le premier lieu qui peut vient à l’esprit quand un patient reçoit un problème de santé, et chose la plus logique qui doit être trouvé, c’est le médecin.
« L’organisation française de la médecine d’urgence a pour particularité d’engager la présence d’un médecin à tous les niveaux de prise en charge de l’urgence, en particulier, tout les malades d’urgences doivent recevoir l’intervention la plus adaptée et dans les meilleurs délais. »
Le service d’UMC doit avoir en minimum 03 médecins de garde (généraliste ou urgentiste) dans 03bureau de consultation médicale, chirurgical, et pédiatrique.


Question n012 :
Y’ a-t-il des actes de soins à pratiquer sans prescription médicale ? (en cas d’urgence)

Réponses Effectifs Pourcentage
Oui 14 70%
non 06 30%
Total 20 100%


Analyse :
La majorité (70%) des infirmiers pratiquent des actes de soins sans prescription médicale, (en cas d’urgence).

Interprétation :
Il s’agit la d’un point important, la majorité des infirmiers questionnés pratiquent certains acte de soins sans prescription médicale.
Selon le ministère de la santé « les protocoles des soins constituent le descriptif de technique à appliquer et : ou des consignes à observer dans certains situations de soins ou lors de la réalisation d’un soin, ils permettent aux infirmiers d’intervenir sans délai (…) et d’utiliser des procédures reconnues pour leur efficacité. »
En parle des soins de base telle que le garde d’une veine et l’immobilisation d’une fracture…


Question n013 :
Appliquez vous d’une façon correcte dont l’infirmier ne reste pas d’une longueur de l’ouvrage dans une même unité de soin ?

Réponses Effectifs Pourcentage
Oui 03 15%
Non 17 85%
Total 20 100%


Analyse :
85% des infirmiers ont affirment qu’ils n’appliquent pas correctement dont, « l’infirmier ne doit pas rester pour une lange duré dans une même unité de soins »

Interprétation :
L’IDE est un infirmier de soins généraux, ou bien polyvalent, de ce point de vue nous pouvons déduire que cela peut fonctionner dans n’importe quelle unité de soins de toute nature, et ce métier ouvrant des possibilités d’évolution et de changement, grâce à sa diversité.
Par rapport au service d’urgence nous trouvons que ce principe n’est pas applicable d’une façon correcte, qui aura des répercutions sur la formation professionnelle qu’il a reçu ; par exemple :
L’infirmière qui passe beaucoup de temps dans la salle d’injection habitués un certain rythme de travail, et par conséquence elle néglige d’autre acte de soins telle que les pansements,…

Question n014 :
On peut trouver un infirmier de salle spéciale pour un ou plusieurs malades recrutés ?

Réponses Effectifs Pourcentage
Oui 00 00%
Non 20 100%
Total 20 100%


Analyse :
Tous les paramédicaux affirment qu’il n’existe pas un infirmier de salle spéciale pour un ou plusieurs malades recrutés.

Interprétation :
Parmi les unités de soins dans le service d’urgence, y a la salle d’observation et à son tour divisé à 05 petites chambres.
Mais en comparaison on trouve un plus petit nombre d’infirmiers, et c’est la raison qui empêche l’application de cette idée, malgré que, au cour de notre enquête, nous avons troué une approbation par les infirmiers.
L’application de cette idée joue un rôle important dans l’organisation du travail, alors que chaque infirmier sache ce qu’il est de devoir comme il prend en charge certains nombre du malade sans interférer d’un autre collègue dans son travail.
Elle conduit également à accorder une attention accrue pour le patient.

Question n015 :
Travaillez-vous avec un chariot d’urgence ? Ou bien est ce qu’il est disponible ?
Réponses Effectifs Pourcentage
Oui 00 00%
Non 20 100%
Total 20 100%

Analyse :
Tous les paramédicaux disent que le chariot d’urgence n’est pas disponible au niveau du service d’urgence.
Interprétation :
Tous les infirmiers affirment que le chariot d’urgence n’est pas disponible au niveau du service d’urgence, en parle d’un chariot de classe mondiale disponible de tous les outils, les solutés et les produits nécessaires pour prendre en charge un malade en cas d’urgence.
Selon la Fédération de l’hospitalisation française ; il n’existe aucun texte réglementaire sur le chariot d’urgence, mais quelle que soit sa forme, il doit rependre à certains critères invariables :
• Il doit être connu de tous.
• Son emplacement est invariable et accessible 24 /24 et 365 J par an.
• Son contenu n’est pas modifiable, il est régulièrement vérifié et reconditionné.
On ne peut pas parler de chariot d’urgence sans parler de l’apprentissage des gestes d’urgence, par ce que en matière d’urgence il n’existe pas de droit à l’erreur, pas de place pour « l’à peu prés ».
La vérification devrait être hebdomadaire par l’équipe de jour et de nuit, en fonction du roulement des services.
Question n016 :
Avez-vous suivi une méthode particulière pour traiter les cas d’urgences (accueil, réalisation des soins, surveillance…) ?

Réponses Effectifs Pourcentage
Oui 04 20%
Non 16 80%
Total 20 100%

Analyse :
80% de la population enquêtée ne suit pas une méthode particulière pour pris en charge les cas d’urgence.
Interprétation :
A fin d’être un infirmier, la personne doit recevoir une formation de 03 ans en minimum, au terme de cette période il doit être capable de prendre en charge un patient non seulement sur le coté physiologique mais aussi le coté psychique.
Chaque infirmier a une façon spéciale fiable dans l’exercice de son travail, a partir de l’accueil du malade et se termine par la sortie que ce soit à la maison ou au service.
La nature du travail dans les urgences s’impose une méthode particulière, s’appuient fortement sur la surveillance, après la réalisation des soins et des gestes d’urgences.
Un malade X doit suivi par un infirmier Y en début par la récupération du fiche de traitement puis la pose d’une voie veineuse, les prélèvements…
Jusqu’à le retour à domicile, par ce que la négligence peut aboutis à des réelles complications pour le malade.

Question n017 :
Respectez-vous lors de votre performance la priorité des soins ?
Réponses Effectifs Pourcentage
Oui 14 70%
Non 06 30%
Total 20 100%

Analyse :
Sur l’ensemble des paramédicaux :
-70% respectent la priorité des soins au cour de leur performance.
Interprétation :
L’infirmier intervient à différent niveau dans la prise en charge d’un malade, et cette intervention est dirigée par des priorités, donc il faut trier les malades selon l’état clinique.
D’après isabelle guffet ; l’échelle de tri, de priorisation ont pour but de définir le délai souhaitable entre l’arrivée du patient et la pris en charge médicale.
• Le degré de priorité déterminé en catégorie identifiées par des chiffres ou des libellés « immédiat, très urgent, urgent, non urgent »
• C’est une classification pré-établie et acceptée par un IDE et un médecin.
D’une part tout erreur peut conduit à mettre fin à la vie d’un patient, et d’autre part la qualité de ce tri est primordiale pour le patient et l’organisation du service.



Question n018 :
Y’ a-t-il des obstacles qui vous empêchent de l’application de la priorité du soin ?

Réponses Effectifs Pourcentage
Oui 18 90%
Non 02 10%
Total 20 100%


Analyse :
La majorité des infirmiers trouvent des obstacles qui les empêchent d’appliquer la priorité des soins.
Interprétation :
L’application de la priorité du soin, n’est pas toujours facile, car il existe des difficultés qui empêchent les infirmiers de pratiquer ce dernier d’une façon correcte. Sur tout dans le service des urgences en présence de nombreux obstacles tel que :
• L’absence d’une culture de priorité chez les gens
• le contacte directe avec les accompagnateurs des malades en parallèle d’une diminution de niveau de sécurité.
• Le rythme de travail qui est rapide.
Pour fonctionner dans un service d’urgence ne veut pas dire que vous êtes obliger de traiter les malades l’un après l’autre, mais il faut savoir comment faire ça, en appliquant la théorie de priorité à fin de sauver le plus grand nombre des victimes et profiter du facteur du temps.


Question n0 19 :
Une bonne organisation peut elle vous pousser à une ambition pour un gage d’efficacité des soins ?

Réponses Effectifs Pourcentage
Oui 20 100%
Non 00 00%
Total 20 100%


Analyse :
100% de la population enquêtée affirment qu’une bonne organisation de service peut aboutis à une ambition pour un gage d’efficacité des soins.

Interprétation :
Selon M.canouin et M.mauranges : une bonne organisation du travail est liée à la correction des facteurs tel que ;
• Définition de l’objectif du travail.
• Réduction maximum du temps perdu et d’interruption de la relation que ce soit avec les médecins ou les supérieurs.
• L’amélioration des conditions et des rapports entre les infirmiers.





Synthèse
Les résultats de ce questionnaire nous ont permis de confirmer hypothèse posée au début de notre recherche.
D’ailleurs ; que les infirmiers affirment que le mode de travail dans les UMC est stressant et beaucoup plus « sous pression », a cause des différents obstacles et difficultés qui entrave les infirmiers de pratiquer ses travaux
De ce point de vue en constate qu’il existe des points à amélioré au sein des urgences.
Selon l’avis des paramédicaux ; une meilleure architecture du service, un nombre suffisant du personnel, avec un niveau de sécurité plus élevé, peuvent aboutis à des meilleures conditions de travail et ce ci nous le trouves dans les questions (3, 4, 5, 6, 7, 8,),
Comme il faut avoir une relation adéquate entre l’infirmier et son entourage, soi avec les collègues, les médecins, ou les supérieurs et ce ci nous le trouves dans les questions (9, 10).
La question (19) affirme que l’application de certaines idées et solution peut conditionner le travail,
En fin nous sommes arrivées à confirmer l’hypothèse par le questionnaire : « un rythme de travail rapide et non adapter au flux des différents patient, est souvent due à la mauvaise organisation dans le service des urgences médico-chirurgicales.







Suggestion
Au terme de ce modeste travail nous apportons quelques solutions pour appliquer une bonne organisation de travail au niveau des UMC.
Prévoir un service de triage au niveau des urgences.
Assurer un bon accueil pour les malades.
Respecter la priorité des soins lors du triage des malades
Renforcer le niveau de sécurité.

Assurer un nombre suffisant des infirmiers aux niveaux des UMC.
Assuré la présence des médecins spécialistes qui sont de garde dans les urgences.
Le personnel soignant doit être qualifie et conscient pour une bonne prise en charge
Une bonne gestion du service par le chef de service et le chef d’équipe.
Avoir une relation adéquate entre le personnel médical, paramédical et administratif.

Doter le service de moyens appropriés, matériels et médicaments.
Amélioré les conditions socio-économiques de tout le personnel soignant (médical et paramédical).
L’affectation dans un service d’urgence doit être un choix du candidat en tout état de cause.








Conclusion
Durant notre recherche théorique et sur tout pratique liée à ce thème, nous avons constaté que ; la majorité des soignants sont d’accord qu’une organisation du service mieux que la disponible actuellement peut améliorer les conditions du travail.
Dans un service d’urgence l’IDE doit bien plus qu’ailleurs développer des compétences techniques, savoir identifier les urgences vrais, réagir et adaptée et en temps voulu.
Il doit également posséder des capacités d’organisation, être polyvalent face à la multiplicité des pathologies reçues.
Il est capable d’exécuter avec rapidité et discernement les prescriptions…

Il sait maitriser les situations difficiles et génératrices de stress (agitation, agressivité, violence, arrêt cardiaque…).
Il doit avoir des compétences relationnelles et en matière de communication est patient et rassurant.

Il est capable de travailler en partenariat étroit avec le Médecin chargé du malade et collabore avec les différents interlocuteurs affectés aux urgences.


Il possède les connaissances administratives, médico-légales et organisationnelles de l’hôpital nécessaire à l’exercice de sa fonction.
Il applique les protocoles médicaux et paramédicaux des soins relevant de leur rôle propre.


L’IDE exerçant aux urgences doit être disponible et diplomate, il est capable de gérer un ou plusieurs patients en même temps ainsi que leur famille.



Toutes ces qualités professionnelles sont à notre sens autant de compétences qui nous font dire qu’il y a un profil de poste de l’infirmier des urgences.


Nous pensons qu’il existe plusieurs combinaisons de savoirs et de compétences pour faire face et répondre efficacement aux situations particulières et singulières d’un service d’urgence. C’est pourquoi tout infirmier n’est pas susceptible de s’adapter aux différentes conditions d’exercice du métier d’infirmier aux urgences.


















Bibliographie
Les articles :
Organisation des services d’urgences, entre le social et le sanitaire CORINE VASSY.
Colloque « organisation, intensité de travail, qualité du travail » MARIE RAVEYRE - PASCAL UGHETTO.
Y a-t-il un profil de poste de l’infirmier aux urgences ? CORINNE SEBA.
Le conseil international des infirmiers de 1956.
Le chariot d’urgence. Présente par Dr S. Benbernou.
Urgences médicales CHU Oran.
Organisation de la médecine d’urgence et des urgences. Présentée par Professeur H.Moktari-Djebli et Docteur S.Benbernou

Les livres :
Nouveaux cahiers de l’infirmière. 2éme édition (pollina. France) 2008.
Les urgences médico-chirurgicales, séminaire, université d’été du 07 Juillet au 04Auot 2003 ; école de formation paramédicale de Mostaganem.
Recherche sur le web :
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Wékipédia
La fédération d’hospitalisation française.

Ancien mémoire.
Le petit Larousse de la médecine.


Questionnaire destiné aux infirmiers

Dans le cadre de la préparation de notre travail de fin d’étude, qui porte comme titre « L’organisation du travail au niveau des UMC », nous espérons que vous remplissez le questionnaire ci-dessous :

1. Quelle est votre ancienneté au sein du service d'urgences?
 Moins de 05 ans
 Entre 05-10 ans
 Plus de 10 ans

2. Avez-vous travaillé dans un autre service avant de rejoindre l’urgence?
 Oui
 Non

3. Comment qualifieriez-vous le climat des urgences?
 stressant
 Sécurisant
 Sous pression
 Épuisant
 Rapide

4. pensez-vous que l’infirmier dans les UMC a beaucoup de difficulté et des obstacles qui l’empêchent d’accomplir son travail ?
 Oui
 Non
 Si oui, les qu’elles ?
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………


5. Pensez-vous qu'il existe des points à améliorer au sein des urgences pour que la prise en charge du patient soit optimale?
 Oui
 Non

6. Pensez vous qu’une meilleure architecture du service peut améliorer les conditions du travail?
 Oui
 Non

7. A votre avis, qu’elle est le facteur qui vraiment vous entraver de pratiquer les soins d’une manière correcte ?
 L’absence de l’unité d’accueil et de triage
 Le burn-out
 Le stresse
 La diminution de niveau de sécurité, les intervenants extérieurs

8. Pensez-vous que le nombre de travailleurs dans le service, d’un nombre suffisant par rapport au rythme de travail?
 Oui
 Non
 Si non qu’elle est le nombre suffisent a votre avis?
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………

9. Y’a-t-il une action véritablement collective entre les infirmiers dans le service ?
 Oui
 Non




10. Y’a t-il une convergence entre le personnel médicale et para médicale dans le temps de travail ?
 Oui
 Non

11. En cas d’urgence, est ce que le médecin toujours présent ?
 Oui
 Non

12. Y’a-t-il des actes de soins à pratiquer sans prescription médicale ? (en cas d’urgence)
 Oui
 Non

13. Appliquer vous d’une façon correcte dont l’infirmier ne reste pas d’une longueur de l’ouvrage dans une même unité de soin ?
 Oui
 Non

14. On peut trouver un infirmier de salle spéciale pour un ou plusieurs malades recrutés ?
 Oui
 Non

15. Travaillez-vous avec un chariot d’urgence? Ou bien est ce qu’il est disponible ?
 Oui
 Non

16. Avez-vous suivi une méthode particulière pour traiter les cas d’urgences (accueil, réalisation des soins, surveillance…)?
 Oui
 Non

17. Respectez-vous lors de votre performance les critères de gravitées?
 Oui
 Non

18. Y’ a t-il des obstacles qui vous empêche de l’application de la priorité du soin?
 Oui
 Non

19. une bonne organisation peut-elle vous pousser à une ambition pour un gage d’efficacité des soins?
 Oui
 Non


 Veuillez recevoir, l’expression de mes remercîment distingués de votre attention.





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