INCIDENCE FACE HAUTE (Caldwell’s)

INCIDENCE FACE HAUTE
(Caldwell’s)

1-]left]Justification :
Dégager les orbites des rochers dont les bords supérieurs affleurent cependant les planchers.

2- Réalisation : .

Postéro-antérieure, station verticale de préférence ou procubitus, appui front-nez. Vérifier l’équidistance des tragus au plan d’appui.
Incliner le Rayon de -25° par rapport au plan orbito-méatal. Centrage au Nasion.

3- Variantes:

Pour l’étude des sinus frontaux et ethmoïdaux, le Rayon Directeur doit être horizontal pour la mise en évidence de niveau hydro-aérique éventuels. La tète défléchie jusqu’à ce que le plan orbito-méatal face un angle de 25° avec le Rayon Directeur horizontal. Le sujet ne prend contact qu’avec le nez, au prix d’une certains instabilité et d’un agrandissement minime. Si le plan d’examen inclinable (portique mural, craniographe), l’appui restant front-nez, et stable.
Chez les traumatismes, les enfants indociles, l’examen peut être pratiqué en projection antéro-postérieure avec un appui occipital ; il existe alors un agrandissement du massif facial. Pour réduire le flou géométrique, l’utilisation d’un foyer fin ou une augmentation de la distance foyer-film sont nécessaires.

4- Critères :

Les bords supérieurs des rochers doivent être confondus avec les rebords orbitaires inférieurs. La distance ligne innominée-voûte temporale doit être égale des deux cotés.

5- Difficultés :

S’il existe une asymétrique de développement des voûtes temporales, le crâne peut sembler <<Male centré >>. Vérifier alors l’exactitude de l’incidence en contrôlant la projection de suture lambdoïde sur la ligne médiane frontale.

6- Résultats .

De haut en bas : les sinus frontaux ; sur la ligne médiane, l’apophyse crista galli surplombant le jugum. Sous-jacentes, les cellules ethmoïdales, les fosses nasales. Latéralement, les orbites : le toit, les parois internes, les parois externes sont bien dégagées ; par contre, les parois inférieures, ou planchers sont superposés aux pyramides pétreuses.
Les lignes innominées latéralement marquent la ligne de réflexion de la fosse temporale externe, indiquant ainsi, la jonction tiers moyen, tiers postérieur de la paroi orbitaire externe.
L’arête sphénoïdale prolonge de chaque côté l’image du jugum. Les sinus maxillaires se superposent aux rochers ; on peut cependant grossièrement apprécier leur transparence, spécialement dans leurs parties inférieures. Les trous déchirés postérieurs sont quelques fois visibles. Les régions frontales et pariétales superposent, présentant souvent des images lacunaires caractéristiques : les fossettes de Pacchioni.
Latéralement, les voûtes temporales sont abordées tangentiellement ; elles sont très minces ; leur face interne peut, chez le sujet jeune, dessiner le moule en creux des circonvolutions temporales
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