- riadh123مشرف قسم Infirmiers Diplômés d’Etat
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La prise en charge du patient en réanimation
الإثنين 19 يوليو 2010 - 3:23
La prise en charge du patient en réanimation
La réanimation est un lieu, ou s’exerce
un ensemble de technique dont l’objectif est le maintien ou la
restauration des grandes fonctions vital abolie ou perturbés
(respiratoire, cardio- vasculaire, rénale…).elle comporte des secteurs
spécialisée et accueille des pathologies de déférentes étiologie,
puisque tout événement somatique peut conduire a la réanimation.
La réanimation, est aussi, un ensemble de
moyens mise en œuvre et visant à rétablir les grandes fonctions
vitales, elles s’adresse à des sujets ayant subis une anesthésie
général nécessitent une surveillance post-opératoire et des soins
important, ou des personnes dont le pronostic vital en jeu, elle utilise
un ensemble de techniques médicales a fin de remédier ou pallier aux
défaillances d’une ou plusieurs fonctions vitales.
Compte tenu de la prise en charge vital
qu’elle impose ; la prise en charge du patient passe par plusieurs
étapes :
Accueil du patient :
Le
personnel soignant joue un rôle fondamentale dans l’accueil du patient
en réanimation.Ce implique une collaboration avec le médecin
anesthésiste_réanimateur. L’organisation des taches de chacun est
déterminante afin de ne pas perdre du temps, et pour être plus efficace
les produits médicamenteuse, le matériel doivent être prêt et en état de
marche.
Chaque
jour, une programmation de 24H de la charge du travail doit être
prépare et de s’adapter régulièrement ceci en fonction du nombre des
malades présent et des taches annexes.
Une programmation personnels destinés à
accueillir le patient dés son admission au service de réanimation est
prévue ; il n’y aura pas de pertes de temps à la préparation du
matériel, car chaque jour, L’IDE en poste de matin vérifier et valide la
fiche d’ouverture de matériel en réanimation (chambre, salle de
déchocage, et matériel d’urgence) ; après la transmission écrite et
orales avec le personnel de nuit. Ce protocole est validé pour 24H et
offre l’avantage que chacun des sites est constamment conditionne par
les différentes équipes soignantes pour le rendre opérationnel au fur et
à mesure de leur utilisation.
La prise en charge d’un patient
s’articule de la manière suivant :
Les patients sont majoritairement
attendus et annoncés en réanimation. L’origine peut se différencier de
la façon suivante :
· Par le bloc
opératoire, transfert d’un patient en post opératoire ;
· Par un
service hospitalier de l’hôpital.
Information du patient et
ses proches :
L’information
du patient est une obligation, commune à toute activités médicales, y
compris la réanimation. Cette information porte aussi bien sur la
situation médicale de la personne soigner que sur les conditions de sons
hospitalisation et de sons séjour. La société française d’anesthésie et
de réanimation (SAFAR), le 13 juin 2001, et la société de réanimation
de la langue française (SRLF), le5 juin 2001, ont élabore et approuvée
des recommandations concernant l’information du patient et de ses
proches en réanimation.
L’information doit respecter les principes éthiques de
la relation médecine -malade satisfaire les règles déontologiques et
répondre à l’exigence légale du consentement aux soins.
L’obligation de l’information au patient
est régie par un certain nombre de règles*:
· Dans le
secteur public de la médecine, d’après le décret n°74-27 du 14/01/1974
relatif aux règles de fonctionnement des CHU et centre locaux, « le médecin chef de service ou les médecins du service doivent donner aux
malades, dans les conditions fixées par le code de déontologie, les
information sur l’état qui leur sont accessible …. »
· Dans le
secteur privé de la médecin, « le médecin est tenu d’une obligation
particulière d’information vis-à-vis de sont patient », selon
l’arrêt de la cours decassation du 25/02/1997.
· Dans la
nouvelle version du code de déontologie (décret n°95-1000 du 6/09/1995
l’article35 pose que « le médecin doit à la personne qu’il examine,
qu’il soigne ou qu’il conseille, une information loyale, claire
et appropriée sur son état … », ainsi que la loi de2002-303 du 4/03/2002 rappelle
fortement le droit à l’information comme un préalable légale et
fondamental.
Le
contenu de l’information est dicté par l’article du code de déontologie,
l’information nécessite du tact, peut demander du temps, doit tenir
compte de la personnalité du patient.
L’information doit être « simple,
accessible, intelligible et loyal » précise l charte du patient
hospitalisé.
Mais
l’information ne se limite pas au domaine médical, elle porte aussi sur
les conditions de séjour en réanimation, le patient reçoit une
information claire, compréhensible et adaptée sur les conditions de
séjour. Cette information porte notamment sur l’organisation du service,
les horaires de visites, le renseignement téléphonique. Le patient,
s’il est en état de bénéficier de cette information, et surtout les
proches reçoivent une information leur permettant de comprendre comment
sont organisés au sien du service les liens entre équipe soignante, le
patient et leurs proches.
Surveillance et
environnement du patient :
La prise en charge d’un patient en réanimation ne se
limite pas à assurer des soins ou des gestes spécialisés. Pouvoir
assurés des soins de qualité, nécessite une préparation initiale avec
choix des matériel mise en place de protocoles et de procédure et
surtout en disposer à tout moment. Ceci nécessite une prise en charge de
conscience de personnel paramédicale qui doit impérativement
s’impliquer dans cette démarche. C’est ainsi qu’une feuille d’ouverture
de la chambre avec patient a été élaborée, elle a de but de planifier
les taches de l’IDE.
Transmissions ciblées en réanimation :
Les transmissions ciblées consistent à
collecter toutes informations nécessaires au suivi du patient durant son
hospitalisation.
C’est une méthode consiste à mettre en évidence toutes
les informations essentielles au suivi, les réaction de la personne
soignée, les actes de soins et leurs effets. La transmission ciblée sont
centrées sur la personne soignée et font partie du dossier de soin.
L’infirmier est responsable de l’élaboration, l’utilisation et de la
gestion du dossier de soins infirmier (décret de compétence d IDE)
La transmission ciblée permet de faire
apparaître dans le dossier de soins de façon claire, concise,
synthétique l’ensemble de l’activité soignante et notamment le rôle
propre.
·
Elles permettent une meilleure organisation
de soins et une administration relationnelle des soins ;
· Elle évite
les oublis et améliorent la PEC globale et personnalisée le personne soignant ;
· Elles tendent
vers un objectif d’uniformisation dans les différents services d’un
établissement de soins ;
· Elles
permettent un gain de temps en écrivant les événements important de la
journée.
Les
transmissions ciblées n’excluent en aucun la démarche de soins
infirmière. Les actions soins notées et effectuées au niveau des
transmissions ciblées font partie d’un résolution rapide ne demandant
pas une mise en ouvre complexe.
Qualité de vie du patient
en réanimation :
La
qualité de vie des patients a été peu étudiée en cours du séjour en
réanimation ; elle a été essentiellement explorée au décours de
l'hospitalisation pour connaître les conséquences des soins extrêmes à
long terme (coût bénéfice, autonomie, etc.).
Pourtant, la vie des patients en
réanimation est une source de traumatismes psychiques nombreux,
répétitifs, et fréquents, dont les effets à court et à long terme sont
graves. Ces
traumatismes psychiques sont actuellement insuffisamment détectés,
notamment par défaut de formation du personnel soignant, médical et
paramédical.
Les
effets immédiats des traumatismes psychiques se traduisent par une
aggravation des complications organiques, le stress psychique amplifiant
l'agression organique.
Les effets à long terme des traumatismes psychiques se
traduisent par l'apparition de troubles psychologiques fréquents
(réminiscence, cauchemars, angoisse) dans près de 80 % des cas et 30 %
des patients auront une névrose post traumatique grave.
L'amélioration de la qualité de vie des
patients de réanimation doit être un objectif de soins à part entière et
suppose d'abord d'en faire l'évaluation (spécificité de site). La qualité de vie des patients de
réanimation relève plus souvent d'éléments simples dépendants plus de
l'environnement et du comportement des soignants que de traitements
pharmacologiques de l'humeur.
Une information des patients et des
familles, volontaire et patiente, associant communication verbale et non
verbale, explication et encouragement, contribue à contenir le stress
psychique. L'adaptation de l'environnement des patients et
principalement moins de bruit et respect du sommeil ou des phases de
repos diminuent leur vulnérabilité psychologique.
C'est faire preuve d'une certaine
maturité dans la prise en charge des patients que de s'intéresser à la
qualité de vie des patients en cours de soins. Dans les secteurs de très
hautes technologies que sont les services de réanimation, où les
contraintes environnementales sont nombreuses, la dimension humaine a
pourtant souvent cédé le pas à un souci de performance technique.
Certes, de nombreuses évaluations de la
qualité de vie ont été réalisées, mais la plupart posent en fait le
problème sous un angle différent, polarisé par l'interrogation sur la
justification de soins extrêmes, notamment en termes d'efficacité à long
terme tel que la réhabilitation socio-économique après un séjour en
réanimation, ou en terme de coût.
C'est vrai que parmi les patients admis
en réanimation, certains décéderont, mais d'autres survivront avec
parfois un handicap physique ou mental. On ne peut ignorer les
contraintes économiques qui imposent des choix, alors que les soins de
réanimation sont particulièrement coûteux. Qui bénéficiera réellement du
très haut niveau de technologie ? Quelle qualité de vie ont les
patients une fois « sortis » de réanimation ? Une sortie est un succès
statistique légitime pour le service concerné, mais pour quel résultat
réel pour le patient ?
L’évaluation de la qualité de vie après
l'hospitalisation amène inévitablement à s'interroger sur l'aspect
affectif, émotionnel du vécu du patient en réanimation. Ainsi, la
survenue de traumatismes psychologiques au cours du séjour en
réanimation favorise l'éclosion de troubles psychiques après
l'hospitalisation, tels que des états de stress post traumatique ou la
névrose post traumatique, qui altèrent de façon significative la qualité
de vie à long terme.
La réanimation génère sa propre pathologie : en plus des
préoccupations bien connues (infections, iatrogénie technique...) il
faut prendre conscience de son impact sur le fonctionnement psychique et
ne pas minimiser les conséquences à court et à moyen terme de ces
véritables névroses nosocomiales.
La réanimation est un lieu, ou s’exerce
un ensemble de technique dont l’objectif est le maintien ou la
restauration des grandes fonctions vital abolie ou perturbés
(respiratoire, cardio- vasculaire, rénale…).elle comporte des secteurs
spécialisée et accueille des pathologies de déférentes étiologie,
puisque tout événement somatique peut conduire a la réanimation.
La réanimation, est aussi, un ensemble de
moyens mise en œuvre et visant à rétablir les grandes fonctions
vitales, elles s’adresse à des sujets ayant subis une anesthésie
général nécessitent une surveillance post-opératoire et des soins
important, ou des personnes dont le pronostic vital en jeu, elle utilise
un ensemble de techniques médicales a fin de remédier ou pallier aux
défaillances d’une ou plusieurs fonctions vitales.
Compte tenu de la prise en charge vital
qu’elle impose ; la prise en charge du patient passe par plusieurs
étapes :
Accueil du patient :
Le
personnel soignant joue un rôle fondamentale dans l’accueil du patient
en réanimation.Ce implique une collaboration avec le médecin
anesthésiste_réanimateur. L’organisation des taches de chacun est
déterminante afin de ne pas perdre du temps, et pour être plus efficace
les produits médicamenteuse, le matériel doivent être prêt et en état de
marche.
Chaque
jour, une programmation de 24H de la charge du travail doit être
prépare et de s’adapter régulièrement ceci en fonction du nombre des
malades présent et des taches annexes.
Une programmation personnels destinés à
accueillir le patient dés son admission au service de réanimation est
prévue ; il n’y aura pas de pertes de temps à la préparation du
matériel, car chaque jour, L’IDE en poste de matin vérifier et valide la
fiche d’ouverture de matériel en réanimation (chambre, salle de
déchocage, et matériel d’urgence) ; après la transmission écrite et
orales avec le personnel de nuit. Ce protocole est validé pour 24H et
offre l’avantage que chacun des sites est constamment conditionne par
les différentes équipes soignantes pour le rendre opérationnel au fur et
à mesure de leur utilisation.
La prise en charge d’un patient
s’articule de la manière suivant :
- Annonce de l’arrivée du patient ;
- Transmission des informations sur l’état
clinique du patient ; - Préparation et ouverture de la salle de déchocage ;
- Arrivée du patient, accueil et prise en
charge, accueil de la famille et installation en salle d’attente ; - Réanimation et soins, et bilan
complémentaire ; - Information au patient ou sa famille ;
Les patients sont majoritairement
attendus et annoncés en réanimation. L’origine peut se différencier de
la façon suivante :
- Par les services de régulation des
urgences de la ville ; - Par les services d’urgences de l’hôpital ;
· Par le bloc
opératoire, transfert d’un patient en post opératoire ;
· Par un
service hospitalier de l’hôpital.
Information du patient et
ses proches :
L’information
du patient est une obligation, commune à toute activités médicales, y
compris la réanimation. Cette information porte aussi bien sur la
situation médicale de la personne soigner que sur les conditions de sons
hospitalisation et de sons séjour. La société française d’anesthésie et
de réanimation (SAFAR), le 13 juin 2001, et la société de réanimation
de la langue française (SRLF), le5 juin 2001, ont élabore et approuvée
des recommandations concernant l’information du patient et de ses
proches en réanimation.
L’information doit respecter les principes éthiques de
la relation médecine -malade satisfaire les règles déontologiques et
répondre à l’exigence légale du consentement aux soins.
L’obligation de l’information au patient
est régie par un certain nombre de règles*:
· Dans le
secteur public de la médecine, d’après le décret n°74-27 du 14/01/1974
relatif aux règles de fonctionnement des CHU et centre locaux, « le médecin chef de service ou les médecins du service doivent donner aux
malades, dans les conditions fixées par le code de déontologie, les
information sur l’état qui leur sont accessible …. »
· Dans le
secteur privé de la médecin, « le médecin est tenu d’une obligation
particulière d’information vis-à-vis de sont patient », selon
l’arrêt de la cours decassation du 25/02/1997.
· Dans la
nouvelle version du code de déontologie (décret n°95-1000 du 6/09/1995
l’article35 pose que « le médecin doit à la personne qu’il examine,
qu’il soigne ou qu’il conseille, une information loyale, claire
et appropriée sur son état … », ainsi que la loi de2002-303 du 4/03/2002 rappelle
fortement le droit à l’information comme un préalable légale et
fondamental.
Le
contenu de l’information est dicté par l’article du code de déontologie,
l’information nécessite du tact, peut demander du temps, doit tenir
compte de la personnalité du patient.
L’information doit être « simple,
accessible, intelligible et loyal » précise l charte du patient
hospitalisé.
Mais
l’information ne se limite pas au domaine médical, elle porte aussi sur
les conditions de séjour en réanimation, le patient reçoit une
information claire, compréhensible et adaptée sur les conditions de
séjour. Cette information porte notamment sur l’organisation du service,
les horaires de visites, le renseignement téléphonique. Le patient,
s’il est en état de bénéficier de cette information, et surtout les
proches reçoivent une information leur permettant de comprendre comment
sont organisés au sien du service les liens entre équipe soignante, le
patient et leurs proches.
Surveillance et
environnement du patient :
La prise en charge d’un patient en réanimation ne se
limite pas à assurer des soins ou des gestes spécialisés. Pouvoir
assurés des soins de qualité, nécessite une préparation initiale avec
choix des matériel mise en place de protocoles et de procédure et
surtout en disposer à tout moment. Ceci nécessite une prise en charge de
conscience de personnel paramédicale qui doit impérativement
s’impliquer dans cette démarche. C’est ainsi qu’une feuille d’ouverture
de la chambre avec patient a été élaborée, elle a de but de planifier
les taches de l’IDE.
Transmissions ciblées en réanimation :
Les transmissions ciblées consistent à
collecter toutes informations nécessaires au suivi du patient durant son
hospitalisation.
C’est une méthode consiste à mettre en évidence toutes
les informations essentielles au suivi, les réaction de la personne
soignée, les actes de soins et leurs effets. La transmission ciblée sont
centrées sur la personne soignée et font partie du dossier de soin.
L’infirmier est responsable de l’élaboration, l’utilisation et de la
gestion du dossier de soins infirmier (décret de compétence d IDE)
La transmission ciblée permet de faire
apparaître dans le dossier de soins de façon claire, concise,
synthétique l’ensemble de l’activité soignante et notamment le rôle
propre.
·
Elles permettent une meilleure organisation
de soins et une administration relationnelle des soins ;
· Elle évite
les oublis et améliorent la PEC globale et personnalisée le personne soignant ;
· Elles tendent
vers un objectif d’uniformisation dans les différents services d’un
établissement de soins ;
· Elles
permettent un gain de temps en écrivant les événements important de la
journée.
Les
transmissions ciblées n’excluent en aucun la démarche de soins
infirmière. Les actions soins notées et effectuées au niveau des
transmissions ciblées font partie d’un résolution rapide ne demandant
pas une mise en ouvre complexe.
Qualité de vie du patient
en réanimation :
La
qualité de vie des patients a été peu étudiée en cours du séjour en
réanimation ; elle a été essentiellement explorée au décours de
l'hospitalisation pour connaître les conséquences des soins extrêmes à
long terme (coût bénéfice, autonomie, etc.).
Pourtant, la vie des patients en
réanimation est une source de traumatismes psychiques nombreux,
répétitifs, et fréquents, dont les effets à court et à long terme sont
graves. Ces
traumatismes psychiques sont actuellement insuffisamment détectés,
notamment par défaut de formation du personnel soignant, médical et
paramédical.
Les
effets immédiats des traumatismes psychiques se traduisent par une
aggravation des complications organiques, le stress psychique amplifiant
l'agression organique.
Les effets à long terme des traumatismes psychiques se
traduisent par l'apparition de troubles psychologiques fréquents
(réminiscence, cauchemars, angoisse) dans près de 80 % des cas et 30 %
des patients auront une névrose post traumatique grave.
L'amélioration de la qualité de vie des
patients de réanimation doit être un objectif de soins à part entière et
suppose d'abord d'en faire l'évaluation (spécificité de site). La qualité de vie des patients de
réanimation relève plus souvent d'éléments simples dépendants plus de
l'environnement et du comportement des soignants que de traitements
pharmacologiques de l'humeur.
Une information des patients et des
familles, volontaire et patiente, associant communication verbale et non
verbale, explication et encouragement, contribue à contenir le stress
psychique. L'adaptation de l'environnement des patients et
principalement moins de bruit et respect du sommeil ou des phases de
repos diminuent leur vulnérabilité psychologique.
C'est faire preuve d'une certaine
maturité dans la prise en charge des patients que de s'intéresser à la
qualité de vie des patients en cours de soins. Dans les secteurs de très
hautes technologies que sont les services de réanimation, où les
contraintes environnementales sont nombreuses, la dimension humaine a
pourtant souvent cédé le pas à un souci de performance technique.
Certes, de nombreuses évaluations de la
qualité de vie ont été réalisées, mais la plupart posent en fait le
problème sous un angle différent, polarisé par l'interrogation sur la
justification de soins extrêmes, notamment en termes d'efficacité à long
terme tel que la réhabilitation socio-économique après un séjour en
réanimation, ou en terme de coût.
C'est vrai que parmi les patients admis
en réanimation, certains décéderont, mais d'autres survivront avec
parfois un handicap physique ou mental. On ne peut ignorer les
contraintes économiques qui imposent des choix, alors que les soins de
réanimation sont particulièrement coûteux. Qui bénéficiera réellement du
très haut niveau de technologie ? Quelle qualité de vie ont les
patients une fois « sortis » de réanimation ? Une sortie est un succès
statistique légitime pour le service concerné, mais pour quel résultat
réel pour le patient ?
L’évaluation de la qualité de vie après
l'hospitalisation amène inévitablement à s'interroger sur l'aspect
affectif, émotionnel du vécu du patient en réanimation. Ainsi, la
survenue de traumatismes psychologiques au cours du séjour en
réanimation favorise l'éclosion de troubles psychiques après
l'hospitalisation, tels que des états de stress post traumatique ou la
névrose post traumatique, qui altèrent de façon significative la qualité
de vie à long terme.
La réanimation génère sa propre pathologie : en plus des
préoccupations bien connues (infections, iatrogénie technique...) il
faut prendre conscience de son impact sur le fonctionnement psychique et
ne pas minimiser les conséquences à court et à moyen terme de ces
véritables névroses nosocomiales.
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