- naima01مشرفة قسم أطلق العنان لقلمك
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Module de pharmacie générale
الجمعة 29 أبريل 2011 - 14:24
Module de pharmacie générale
Le médicament : on entend par médicament toute substance ou composition présenté comme possédant des propriétés curatives ou préventives à l’égard des maladies humaines, végétales ou animales ainsi que tous produit pouvant être administré à l’homme ou à l’animal en vu d’établir un diagnostic, ou de restaurer, ou corriger ou modifier leurs fonctions organiques.
Classification : les médicaments sont classés dans différentes classes :
1 – la classe végétale : les plantes ou parties de plantes (feuilles, tiges, racines) sont employés directement (tisanes) ou on extrait le principe actif (digitalineteniquardiaque extrait de la feuille de la digitaline), toutes les plantes sont étudiées par une science appelée : la phytothérapie. De nombreux antibiotiques et anticoncéreux sont obtenus par culture de champignons ou de bactérie.
2 – les produits d’origine animale : les poudres d’organes d’animaux (poudre du pancréas du bœuf, du port) : opothérapie. Certaines hormones (insuline : produit extrait du pancréas du port puis purifié : insuline mono composé) et composé pour obtenir la séquence des acides aminés de l’insuline humain, les sérums thérapeutiques hétérologues (des animaux) et les immunoglobulines préparés par fractionnement du plasma humain.
Les voies d’administration : le choix de la vois d’administration tient compte de la possibilité d’administration, de la commodité des différentes formes pharmaceutiques, de la résorption ou non du médicament et de son inactivation éventuelle par la voie choisis :
A – la voie orale :
1 – la résorption : elle a lieu au niveau des muqueuses :
Gastrique (alcool) : elle est négligeable pour la plus part des médicaments en outre le PH acide détruit certains médicaments et la résorption peut être diminuée si le médicament est pris au cours d’un repas.
Intestinale : la vascularisation et la surface d’échange sont très importantes c’est le lieu électif de résorption de la majorité des médicaments.
Certains produits ne franchisent pas la muqueuse intestinale. Exple : la néomycine (antibiotique). Ils peuvent être utilisés pour une action locale.
Après résorption par la muqueuse intestinale, le plus part des médicaments sont transportés vers le foie et la veine porte.
2 - Forme liquide pour la voie orale : à l’exception des ampoules buvables se sont les formes multi doses c'est-à-dire que le malade doit mesurer lui-même la dose à l’aide d’une cuillère, d’une goutte, d’un comprimé ou d’une mesure délivrée par le médecin.
Le dosage est peu précis, la prise de médicaments toxiques en gouttes peut être dangereuse notamment chez les personnes âgées.
1 – les sirops : c’est une forme aqueuse contenant une forte proportion de sucre ce qu’il leur donne une consistance et assure une bonne conservation, il devrait être conservé dans des flacons biens bouchés et dans un endroit frais, malgré ce ci ils se conservent mal.
2 – les potions : se sont des préparations aqueuses et sucrées contenants une ou plusieurs substances médicamenteuses que l’on administre par cuillères, leur conservation est très mauvaise.
3 - Forme solides pour la forme orale : se sont généralement les formes unitaires présentant l’avantage d’une meilleure précision du dosage, la conservation est très bonne.
1 – les comprimés : se sont des préparations de consistance solide destinées à être avalées ou introduites dans les cavités naturelles. Les comprimés et les gélules doivent être avalés la forme non allongée avec ou sans eau de préférence au milieu des repas sauf avis contraire du médecin.
2 – capsules et gélules : les capsules sont des globules creux remplis d’une substance médicamenteuse, les capsules moles contiennent des substances liquides ou huileuses. Des capsules par emboîtement sont formées de la moitié des capsules en gélatine. Elles sont utilisées pour l’administration de mélange pulvérulent et peuvent être enrobées.
3 – les cachets : se sont des préparations constituées de deux cupules s’emboîtant l’une dans l’autre faites de pain et enzymes de forme ronde destinée à recevoir des médicaments solides , se conservent très mal.
4 – les granulés : se présentent sous forme de petits grains irréguliers et sont destinés à être administrés par cuillères ou après dissolution dans l’eau.
5 – les poudres : peuvent être simples ou composés par fois aromatisés délivrés en récipients multi doses ou en paquets ou en sachets.
4 – choix de la voie orale : la voie orale est la plus commode sera préférée à chaque fois que cela est possible. Elle ne peut être utilisée lorsque :
• Le malade ne peut avaler. Lorsqu’il vomit.
• Le médicament est dégradé dans le tube digestif ou ne franchit pas la muqueuse intestinale.
La forme comprimée est actuellement la plus répondue, les comprimés se conservent très bien.
5 – interactions diminuants la résorption intestinale :
• Aliments : certains médicaments doivent être pris en dehors des repas.
La prise de boissons, de produits lactés peut diminuer la résorption des tétracyclines, des sels, du fer.
• La voie entérale : consiste à mettre en place une sonde gastrique par laquelle les aliments sont envoyés vers l’intestin.
• La voie perlinguale ou sublinguale : les médicaments sont résorbés au cours de leur séjours dans la bouche, ils ne doivent pas être avalés, cette voie a l’avantage d’une action rapide et active et évite la transformation par le foi, elle est utilisé pour le traitement d’angor (angine de poitrine).
• La voie rectale : la résorption se fait au niveau des muqueuses coliques et rectales, l’effet recherché peut être le passage dans la circulation sanguine générale soit une action locale. Exple : traitement des hémorroïdes. La voie rectale n’évite pas la transformation hépatique.
• La voie parentérale ou transcutanée : le médicament est introduit directement au niveau des tissus ou du sang par effraction.
B – les différentes voies :
1 – la voie intraveineuse (I.V) : la résorption est immédiate, l’action est rapide, c’est la voie d’urgence, le lieu d’injection est habituel est le plis du coude mais toutes les veines sont utilisables, l’injection doit être faite lentement en surveillant les réactions du malade.
En cas de douleur ou de malaise, il faut arrêter immédiatement l’injection.
I.V bolus désigne une injection très brève et rapide.
2 – la voie intramusculaire (I.M) : le muscle strié a une vascularisation importante et peu de fibres sensitifs. I.M doit être faite profondément dans le ¼ superoexterne de la fesse en vérifiant que l’aiguille n’est pas dans le vaisseau.
Les solutions huileuses et les suspensions à effet retard doivent être injectées par voie I.M profonde jamais en I.V.
3 – les voies sous cutanées : le produit injecté diffuse dans le tissu cutané vers les capillaires et les vaisseaux lymphatiques.
Les injections sont faites dans l’épaule, la face postérieure du bras, dans l’abdomen et la face externe de la cuisse.
4 – d’autres voies parentérales : la voie intra-arterielle, la voie intracardiaque (se sont des voies exceptionnelles), la voie intrarachidienne, la voie intra pleurale, la voie intradermique (c’est une voie particulière destinée pour les testes : tuberculine ; pour mettre en évidence en contact avec le bacille tuberculé et l’efficacité de la vaccination).
C – les solutés injectables :
1 – définition : les préparations injectables sont des solutions, des suspensions ou des emultions stériles présentées dans des récipients clos et transparents, destinées à être introduites dans l’organisme par voie trans-cutanée. Ils peuvent être réalisées au moment de l’emploi par dissolution ou mise en suspension d’une poudre dans un liquide ou par mélange de 2 solutés.
Les solutés injectables sont présentés dans des récipients incolores pour les différencier des ampoules buvables selon le volume, ces récipients sont soit des ampoules, soit des flacons de verres ou des poches en plastique utilisées pour les perfusions intraveineuses.
2 – caractéristiques :
• Stériles : nécessitée absolue pour les solutés, toutes les précautions d’asepsie doivent être respectées (à tous les stades).
• Apyrogènes : c’est également une nécessité absolue pour les solutés supérieures à 15ml. La présence de pyrogène provoque une augmentation de la température corporelle.
• Incolore : l’injection de certain médicaments et douloureuse ce pondant l’apparition d’une douleur anormale doit faire suspendre le traitement.
• Neutre : les solutés injectables doivent présenter un pH voisin de 7 certain médicaments sont très alcalins (pH> 9) en particulier le deutérium.
• L’isotonie : une solution isotonique est une solution dans laquelle les globules rouges peuvent être mis en suspension sans hémolyse.
• Limpide : avant toute administration, il faudrait contrôler la limpidité des solutions et l’homogénéité des suspensions ou émulsion.
D – la voie oculaire :
C’est une voie dont la conjonctive peut facilement résorber un produit instillé dans le cul de sac conjonctival, l’action est le plus souvent locale mais elle peut être par fois systématique. Les médicaments sont utilisés sous forme de collyre. Il faut éviter la bulls de collyres chez les enfants.
Les collyres sont des préparations liquides ou pommades en cas de fragilité de l’oeil, les collyres doivent présenter les caractères suivants :
- stériles.
- Ils sont délivrés dans des flacons de petits volumes.
- Ils ne doivent pas être conservés plus de 15 jours après ouverture.
C – la voie vaginale :
La muqueuse vaginale résorbe peu et la plus part des médicaments n’ont qu’1 seul effet local.
Les ovules et les comprimés gynécologiques peuvent être introduites tels quelles après l’humidification ou après dissolution des injections vaginales en dehors des formes unitaires solides ; il existe des solutions, des crèmes et des gelées pour le traitement des affections vaginales.
D – la voie respiratoire :
Cette voie permet une résorption rapide des substances gazeuses ou volatiles, solides ou liquides, finement pulvérisées, elle est particulièrement intéressante dans le traitement des crises d’asthme.
La pharmacodynamie :
1 - Définition : avant d’absorber un médicament, on aborde le métabolisme des médicaments c'est-à-dire leur devenir dans l’organisme.
2 – La posologie : désigne la quantité ou dose prise par jour ou par prise pour obtenir l’effet thérapeutique optimale, elle est en général exprimée par kg de poids et par 24h chez l’enfant et chez l’adulte, elle peut être calculée par m2 de surface corporelle.
3 – Les effets indésirables : ils désignent les effets gênants apparaissants lors de l’administration normale d’un médicament. Ils nécessitent par fois une correction.
Les eaux distillées :
1 – Définition : se sont des préparations aqueuses renfermant la plus part des principes volatils des végétaux qui servent à les préparer. L’eau distillée simple est obtenue par distillation de l’eau potable dans un alambique. Elle est utilisée pour des préparations officinales et magistrales.
2 – Préparation : le solvant utilisé est l’eau qui doit être limpide inodore et pure.
Par distillation on extrait les principes volatils actifs des substances végétales fraîches.
La distillation se fait soi à feu nu, avec ou sans macération préalable pour charger d’avantage une eau distillée (principe actif) provenant d’une première distillation on redistille sur une autre substance cette eau déjà distillée.
3 – Altérations des eaux distillées : les eaux distillées s’altèrent facilement. Les altérations sont d’ordre physico-chimiques et d’ordre biologiques :
3 – a – Ordres physico-chimiques : évaporation par la chaleur du principe actif et par l’air et lumière et oxydation du principe actif.
3 – b – Ordres biologiques : les eaux distillées sont facilement envahies par les microorganismes.
4 – Caractères : les eaux distillées sont incolores, limpides quand elles sont fraîchement préparées car elles troublent à la langue, pour la plus part l’odeur est spécifique à la plante. La densité est voisine à l’eau.
5 – La conservation : elle doit être conservée dans des lieux frais à l’abri de l’air et la lumière dans des vases en verres complètement remplis et muni d’un bouchon en verre.
Les eaux distillées doivent être renouvelées au moins une fois par an.
6 – Principe de l’eau distillée :
6 – a – Eau simple distillée : obtenue par distillation de l’eau potable dans un alambique. Certains médicaments exigent l’emploi d’une eau 2 fois distillée pour être mise en solution (eau bidistillée).
L’eau bidistillée est préparée on distillant une deuxième fois une eau distillée pour garantir cette eau contre toute trace d’impureté.
La distillation se fait entièrement dans un appareil en verre.
6 – b – La conservation : elle est recueillie à l’abri des poussières et fermée dans des flacons munis de bouchon en verre.
6 – c – Usage : elle est utilisée comme véhicule aux préparations magistrales liquides et aux solutés injectables. Exple : eau de fleur d’oranger : - fleur d’oranger : 100g.
- eau : 1L.
Employée comme aromatique antispasmodique.
Les alcoolats :
Définition : se sont des médicaments obtenus par macération puis distillation de l’alcool sur une ou plusieurs plantes médicamenteuses fraîches ou sèches préalablement divisées.
Elles contiennent des principes volatiles solubles dans l’alcool utilisés comme aromatiques dans de nombreuses potions magistrales.
Il existe 2 sortes d’alcoolats :
A – Alcoolats simples : quant ils renferment une seule substance active.
B – Alcoolats composés : renferment 2 ou plusieurs substances actives.
La préparation se fait avec de l’alcool à 80° préalablement macéré puis distillé au bain mari.
Caractères : se sont des liquides incolores et inodores, limpides, volatils, de saveur forte et d’odeur aromatique. Ils sont plus légers que l’eau, doivent être conservés dans des flacons bien bouchés et à l’abri de la lumière.
Le médicament : on entend par médicament toute substance ou composition présenté comme possédant des propriétés curatives ou préventives à l’égard des maladies humaines, végétales ou animales ainsi que tous produit pouvant être administré à l’homme ou à l’animal en vu d’établir un diagnostic, ou de restaurer, ou corriger ou modifier leurs fonctions organiques.
Classification : les médicaments sont classés dans différentes classes :
1 – la classe végétale : les plantes ou parties de plantes (feuilles, tiges, racines) sont employés directement (tisanes) ou on extrait le principe actif (digitalineteniquardiaque extrait de la feuille de la digitaline), toutes les plantes sont étudiées par une science appelée : la phytothérapie. De nombreux antibiotiques et anticoncéreux sont obtenus par culture de champignons ou de bactérie.
2 – les produits d’origine animale : les poudres d’organes d’animaux (poudre du pancréas du bœuf, du port) : opothérapie. Certaines hormones (insuline : produit extrait du pancréas du port puis purifié : insuline mono composé) et composé pour obtenir la séquence des acides aminés de l’insuline humain, les sérums thérapeutiques hétérologues (des animaux) et les immunoglobulines préparés par fractionnement du plasma humain.
Les voies d’administration : le choix de la vois d’administration tient compte de la possibilité d’administration, de la commodité des différentes formes pharmaceutiques, de la résorption ou non du médicament et de son inactivation éventuelle par la voie choisis :
A – la voie orale :
1 – la résorption : elle a lieu au niveau des muqueuses :
Gastrique (alcool) : elle est négligeable pour la plus part des médicaments en outre le PH acide détruit certains médicaments et la résorption peut être diminuée si le médicament est pris au cours d’un repas.
Intestinale : la vascularisation et la surface d’échange sont très importantes c’est le lieu électif de résorption de la majorité des médicaments.
Certains produits ne franchisent pas la muqueuse intestinale. Exple : la néomycine (antibiotique). Ils peuvent être utilisés pour une action locale.
Après résorption par la muqueuse intestinale, le plus part des médicaments sont transportés vers le foie et la veine porte.
2 - Forme liquide pour la voie orale : à l’exception des ampoules buvables se sont les formes multi doses c'est-à-dire que le malade doit mesurer lui-même la dose à l’aide d’une cuillère, d’une goutte, d’un comprimé ou d’une mesure délivrée par le médecin.
Le dosage est peu précis, la prise de médicaments toxiques en gouttes peut être dangereuse notamment chez les personnes âgées.
1 – les sirops : c’est une forme aqueuse contenant une forte proportion de sucre ce qu’il leur donne une consistance et assure une bonne conservation, il devrait être conservé dans des flacons biens bouchés et dans un endroit frais, malgré ce ci ils se conservent mal.
2 – les potions : se sont des préparations aqueuses et sucrées contenants une ou plusieurs substances médicamenteuses que l’on administre par cuillères, leur conservation est très mauvaise.
3 - Forme solides pour la forme orale : se sont généralement les formes unitaires présentant l’avantage d’une meilleure précision du dosage, la conservation est très bonne.
1 – les comprimés : se sont des préparations de consistance solide destinées à être avalées ou introduites dans les cavités naturelles. Les comprimés et les gélules doivent être avalés la forme non allongée avec ou sans eau de préférence au milieu des repas sauf avis contraire du médecin.
2 – capsules et gélules : les capsules sont des globules creux remplis d’une substance médicamenteuse, les capsules moles contiennent des substances liquides ou huileuses. Des capsules par emboîtement sont formées de la moitié des capsules en gélatine. Elles sont utilisées pour l’administration de mélange pulvérulent et peuvent être enrobées.
3 – les cachets : se sont des préparations constituées de deux cupules s’emboîtant l’une dans l’autre faites de pain et enzymes de forme ronde destinée à recevoir des médicaments solides , se conservent très mal.
4 – les granulés : se présentent sous forme de petits grains irréguliers et sont destinés à être administrés par cuillères ou après dissolution dans l’eau.
5 – les poudres : peuvent être simples ou composés par fois aromatisés délivrés en récipients multi doses ou en paquets ou en sachets.
4 – choix de la voie orale : la voie orale est la plus commode sera préférée à chaque fois que cela est possible. Elle ne peut être utilisée lorsque :
• Le malade ne peut avaler. Lorsqu’il vomit.
• Le médicament est dégradé dans le tube digestif ou ne franchit pas la muqueuse intestinale.
La forme comprimée est actuellement la plus répondue, les comprimés se conservent très bien.
5 – interactions diminuants la résorption intestinale :
• Aliments : certains médicaments doivent être pris en dehors des repas.
La prise de boissons, de produits lactés peut diminuer la résorption des tétracyclines, des sels, du fer.
• La voie entérale : consiste à mettre en place une sonde gastrique par laquelle les aliments sont envoyés vers l’intestin.
• La voie perlinguale ou sublinguale : les médicaments sont résorbés au cours de leur séjours dans la bouche, ils ne doivent pas être avalés, cette voie a l’avantage d’une action rapide et active et évite la transformation par le foi, elle est utilisé pour le traitement d’angor (angine de poitrine).
• La voie rectale : la résorption se fait au niveau des muqueuses coliques et rectales, l’effet recherché peut être le passage dans la circulation sanguine générale soit une action locale. Exple : traitement des hémorroïdes. La voie rectale n’évite pas la transformation hépatique.
• La voie parentérale ou transcutanée : le médicament est introduit directement au niveau des tissus ou du sang par effraction.
B – les différentes voies :
1 – la voie intraveineuse (I.V) : la résorption est immédiate, l’action est rapide, c’est la voie d’urgence, le lieu d’injection est habituel est le plis du coude mais toutes les veines sont utilisables, l’injection doit être faite lentement en surveillant les réactions du malade.
En cas de douleur ou de malaise, il faut arrêter immédiatement l’injection.
I.V bolus désigne une injection très brève et rapide.
2 – la voie intramusculaire (I.M) : le muscle strié a une vascularisation importante et peu de fibres sensitifs. I.M doit être faite profondément dans le ¼ superoexterne de la fesse en vérifiant que l’aiguille n’est pas dans le vaisseau.
Les solutions huileuses et les suspensions à effet retard doivent être injectées par voie I.M profonde jamais en I.V.
3 – les voies sous cutanées : le produit injecté diffuse dans le tissu cutané vers les capillaires et les vaisseaux lymphatiques.
Les injections sont faites dans l’épaule, la face postérieure du bras, dans l’abdomen et la face externe de la cuisse.
4 – d’autres voies parentérales : la voie intra-arterielle, la voie intracardiaque (se sont des voies exceptionnelles), la voie intrarachidienne, la voie intra pleurale, la voie intradermique (c’est une voie particulière destinée pour les testes : tuberculine ; pour mettre en évidence en contact avec le bacille tuberculé et l’efficacité de la vaccination).
C – les solutés injectables :
1 – définition : les préparations injectables sont des solutions, des suspensions ou des emultions stériles présentées dans des récipients clos et transparents, destinées à être introduites dans l’organisme par voie trans-cutanée. Ils peuvent être réalisées au moment de l’emploi par dissolution ou mise en suspension d’une poudre dans un liquide ou par mélange de 2 solutés.
Les solutés injectables sont présentés dans des récipients incolores pour les différencier des ampoules buvables selon le volume, ces récipients sont soit des ampoules, soit des flacons de verres ou des poches en plastique utilisées pour les perfusions intraveineuses.
2 – caractéristiques :
• Stériles : nécessitée absolue pour les solutés, toutes les précautions d’asepsie doivent être respectées (à tous les stades).
• Apyrogènes : c’est également une nécessité absolue pour les solutés supérieures à 15ml. La présence de pyrogène provoque une augmentation de la température corporelle.
• Incolore : l’injection de certain médicaments et douloureuse ce pondant l’apparition d’une douleur anormale doit faire suspendre le traitement.
• Neutre : les solutés injectables doivent présenter un pH voisin de 7 certain médicaments sont très alcalins (pH> 9) en particulier le deutérium.
• L’isotonie : une solution isotonique est une solution dans laquelle les globules rouges peuvent être mis en suspension sans hémolyse.
• Limpide : avant toute administration, il faudrait contrôler la limpidité des solutions et l’homogénéité des suspensions ou émulsion.
D – la voie oculaire :
C’est une voie dont la conjonctive peut facilement résorber un produit instillé dans le cul de sac conjonctival, l’action est le plus souvent locale mais elle peut être par fois systématique. Les médicaments sont utilisés sous forme de collyre. Il faut éviter la bulls de collyres chez les enfants.
Les collyres sont des préparations liquides ou pommades en cas de fragilité de l’oeil, les collyres doivent présenter les caractères suivants :
- stériles.
- Ils sont délivrés dans des flacons de petits volumes.
- Ils ne doivent pas être conservés plus de 15 jours après ouverture.
C – la voie vaginale :
La muqueuse vaginale résorbe peu et la plus part des médicaments n’ont qu’1 seul effet local.
Les ovules et les comprimés gynécologiques peuvent être introduites tels quelles après l’humidification ou après dissolution des injections vaginales en dehors des formes unitaires solides ; il existe des solutions, des crèmes et des gelées pour le traitement des affections vaginales.
D – la voie respiratoire :
Cette voie permet une résorption rapide des substances gazeuses ou volatiles, solides ou liquides, finement pulvérisées, elle est particulièrement intéressante dans le traitement des crises d’asthme.
La pharmacodynamie :
1 - Définition : avant d’absorber un médicament, on aborde le métabolisme des médicaments c'est-à-dire leur devenir dans l’organisme.
2 – La posologie : désigne la quantité ou dose prise par jour ou par prise pour obtenir l’effet thérapeutique optimale, elle est en général exprimée par kg de poids et par 24h chez l’enfant et chez l’adulte, elle peut être calculée par m2 de surface corporelle.
3 – Les effets indésirables : ils désignent les effets gênants apparaissants lors de l’administration normale d’un médicament. Ils nécessitent par fois une correction.
Les eaux distillées :
1 – Définition : se sont des préparations aqueuses renfermant la plus part des principes volatils des végétaux qui servent à les préparer. L’eau distillée simple est obtenue par distillation de l’eau potable dans un alambique. Elle est utilisée pour des préparations officinales et magistrales.
2 – Préparation : le solvant utilisé est l’eau qui doit être limpide inodore et pure.
Par distillation on extrait les principes volatils actifs des substances végétales fraîches.
La distillation se fait soi à feu nu, avec ou sans macération préalable pour charger d’avantage une eau distillée (principe actif) provenant d’une première distillation on redistille sur une autre substance cette eau déjà distillée.
3 – Altérations des eaux distillées : les eaux distillées s’altèrent facilement. Les altérations sont d’ordre physico-chimiques et d’ordre biologiques :
3 – a – Ordres physico-chimiques : évaporation par la chaleur du principe actif et par l’air et lumière et oxydation du principe actif.
3 – b – Ordres biologiques : les eaux distillées sont facilement envahies par les microorganismes.
4 – Caractères : les eaux distillées sont incolores, limpides quand elles sont fraîchement préparées car elles troublent à la langue, pour la plus part l’odeur est spécifique à la plante. La densité est voisine à l’eau.
5 – La conservation : elle doit être conservée dans des lieux frais à l’abri de l’air et la lumière dans des vases en verres complètement remplis et muni d’un bouchon en verre.
Les eaux distillées doivent être renouvelées au moins une fois par an.
6 – Principe de l’eau distillée :
6 – a – Eau simple distillée : obtenue par distillation de l’eau potable dans un alambique. Certains médicaments exigent l’emploi d’une eau 2 fois distillée pour être mise en solution (eau bidistillée).
L’eau bidistillée est préparée on distillant une deuxième fois une eau distillée pour garantir cette eau contre toute trace d’impureté.
La distillation se fait entièrement dans un appareil en verre.
6 – b – La conservation : elle est recueillie à l’abri des poussières et fermée dans des flacons munis de bouchon en verre.
6 – c – Usage : elle est utilisée comme véhicule aux préparations magistrales liquides et aux solutés injectables. Exple : eau de fleur d’oranger : - fleur d’oranger : 100g.
- eau : 1L.
Employée comme aromatique antispasmodique.
Les alcoolats :
Définition : se sont des médicaments obtenus par macération puis distillation de l’alcool sur une ou plusieurs plantes médicamenteuses fraîches ou sèches préalablement divisées.
Elles contiennent des principes volatiles solubles dans l’alcool utilisés comme aromatiques dans de nombreuses potions magistrales.
Il existe 2 sortes d’alcoolats :
A – Alcoolats simples : quant ils renferment une seule substance active.
B – Alcoolats composés : renferment 2 ou plusieurs substances actives.
La préparation se fait avec de l’alcool à 80° préalablement macéré puis distillé au bain mari.
Caractères : se sont des liquides incolores et inodores, limpides, volatils, de saveur forte et d’odeur aromatique. Ils sont plus légers que l’eau, doivent être conservés dans des flacons bien bouchés et à l’abri de la lumière.
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الجمعة 21 أكتوبر 2011 - 17:09
- best girlعضو جديد
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الخميس 12 نوفمبر 2015 - 11:27
merçççi
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