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الثلاثاء 13 ديسمبر 2011 - 13:26
La radiothérapie est une méthode de traitement locorégional des cancers, utilisant des radiations pour détruire les cellules cancéreuses en bloquant leur capacité à se multiplier. L'irradiation a pour but de détruire toutes les cellules tumorales tout en épargnant les tissus sains périphériques.

La radiothérapie est utilisée chez plus de la moitié des patients ayant un cancer. Elle est, avec la chirurgie, le traitement le plus fréquent des cancers et peut entraîner une guérison à elle seule. Elle peut être utilisée seule ou associée à la chirurgie et à la chimiothérapie. Ses indications sont liées au type de la tumeur, à sa localisation, à son stade et à l'état général du patient. Elle peut être faite en ambulatoire, c’est-à-dire sans hospitalisation, car les séances sont de courte durée et les effets secondaires moindres que lors d'une chimiothérapie
Histoire
La radiothérapie s’est développée à partir du début du XXe siècle, surtout grâce au travail innovateur de Marie Curie (1867-1934), récipiendaire du Prix Nobel de physiologie ou médecine, qui a découvert deux éléments radioactifs, le polonium et le radium, en 1898. Ces découvertes marquèrent le début d’une nouvelle ère en médecine et en recherche médicale. Jusqu’au milieu des années 1900, le radium été utilisé sous plusieurs formes, jusqu’à ce que le cobalt et le césium commencèrent à être utilisés. Les accélérateurs linéaires sont utilisés comme source de radiation depuis la fin des années 1940.

Avec l’invention de la tomodensitométrie, appelé couramment scanner, en 1971 par Godfrey Hounsfield, la planification des traitements de radiothérapie en trois-dimensions devint possible, ce qui représente une avancée majeure par rapport aux traitements en deux dimensions. Les traitements basés sur la tomodensitométrie permet aux radio-oncologues et physiciens médicaux de déterminer plus précisément la distribution de la dose de radiation en utilisant les images tomodensitométriques de l’anatomie du patient.

L’arrivée de nouvelles technologies d’imagerie, comme l’imagerie par résonance magnétique (IRM) dans les années 1970 et la tomographie par émission de positons (TEP) dans les années 1980, a permis de passer de passer de la radiothérapie conformationnelle 3D à la radiothérapie conformationnelle avec modulation d’intensité (RCMI) et la radiothérapie guidée par l’image (IGRT) qui permet de contrôler la position exacte de la zone à traiter d’une séance à l’autre. Ces avancées scientifiques et technologiques ont permis aux radio-oncologues de visualiser et de traiter plus efficacement les tumeurs, ce qui se traduit par un meilleur pronostic des patients, une meilleure préservation des organes sains et moins d’effets secondaires
Techniques de radiothérapie
Sommaire
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1 Histoire
2 Techniques de radiothérapie
2.1 Radiothérapie externe
2.2 Curiethérapie
2.3 Radiothérapie métabolique
2.4 Radiochirurgie
3 Indication
3.1 Radiothérapie curative
3.2 Radiothérapie palliative
3.3 Radiothérapie symptomatique
4 Application
5 Dosage
6 Surveillance
6.1 Contrôle des conditions techniques de l'irradiation
6.2 Surveillance clinique du patient
7 Effets biologiques des rayonnements
7.1 Effets secondaires
7.2 Radiobiologie
7.2.1 Effets physiques et chimiques
7.2.2 Effets sur l'ADN
7.2.3 Effets cellulaires
7.2.4 Effets sur les organismes
8 Notes et références
9 Annexes
9.1 Articles connexes
9.2 Liens externes
9.3 Bibliographie
9.4 Liens externes

Radiothérapie externe[modifier]
Article détaillé : Radiothérapie externe.

La radiothérapie externe est la plus connue et la plus utilisée, la source de rayonnement est à l'extérieur du patient. Les bombes au cobalt, qui utilisent une source radioactive γ de cobalt 60, ont pratiquement disparu, au moins dans les pays développés, au profit des accélérateurs linéaires d'électrons produisant des faisceaux de rayons X haute énergie et des faisceaux d'électrons. Il existe trois techniques principales : la radiothérapie conventionnelle, la radiothérapie conformationnelle et la tomothérapie ou radiothérapie hélicoïdale, mais qui est peu répandue.
Curiethérapie[modifier]
Article détaillé : Curiethérapie.

La curiethérapie : la source radioactive est placée pendant une durée limitée (le plus souvent quelques heures) ou définitivement, à l'intérieur du malade, dans la tumeur ou dans une cavité à son contact. Trois techniques principales, elles-mêmes se subdivisent en sous-techniques suivant leur débit de dose (bas débit et haut débit) et leur type de chargement (manuel ou différé). Il s'agit de la curiethérapie interstitielle, la curiethérapie endocavitaire et la curiethérapie endoluminale.
Radiothérapie métabolique[modifier]
Article détaillé : Radiothérapie métabolique.

Dans le cas de la radiothérapie métabolique vectorielle, la source radioactive non scellée, sous forme liquide ou de gélule, est injectable et va se fixer sur les cellules cibles.
Radiochirurgie[modifier]
Article détaillé : Radiochirurgie.

La radiochirurgie : proche de la radiothérapie externe, son principe et ses indications sont cependant différents des autres techniques de radiothérapie en se rapprochant de ceux de la chirurgie, elle utilise un ou plusieurs faisceaux ultra-focalisés. Plusieurs types d'appareillage sont utilisés : le Gamma knife, le Cyberknife et l´accélérateur adapté avec micro-multilames.
Indication[modifier]

En fonction du type de la tumeur, de sa localisation, de sa taille, de son extension et de son stade, de l'état général du patient et des symptômes associés, on distingue trois situations très différentes dans lesquelles on va utiliser la radiothérapie dans des buts bien précis :
Radiothérapie curative[modifier]

Comme son nom l'indique, l'objectif est d'irradier toutes les cellules cancéreuses afin d'entraîner le contrôle voire la guérison du cancer. Cela implique l'absence de lésions à distance. Elle est indiquée dans environ la moitié des irradiations. Elle peut être utilisée seule ou en association avec la chirurgie ou la chimiothérapie.

La dose nécessaire dépend du type et du volume de la tumeur, certaines étant très radiosensibles alors que d'autres sont radiorésistantes. Il faut veiller à ce que la dose permettant le contrôle tumoral soit inférieure à la dose de tolérance critique des organes, ce qui implique une technique rigoureuse au risque de ne pas délivrer une dose suffisante et d'avoir une récidive locale ou au contraire de délivrer une dose excessive et d'entraîner un effet secondaire. Le protocole habituel délivre une dose de 10 Gy par semaine à raison de 5 séances de 2 Gy par jour. La dose totale varie selon les cas de 30 à 70 Gy.
Radiothérapie palliative[modifier]

L'objectif n'est pas ici de guérir le cancer mais de soulager le patient par de légères doses, permettant d'atténuer la douleur résultant de cancer trop avancé pour être soigné.

Elle s'adresse aux cancers trop évolués localement ou métastatiques.

Le traitement étant palliatif, il doit être de courte durée et peu agressif, pour entraîner le moins de désagréments possible au patient. Par exemple, l'irradiation de type "split-course", permet de récupérer entre 2 séries d'irradiations.
Radiothérapie symptomatique[modifier]

Son objectif est de soulager un symptôme majeur particulièrement gênant pour le malade. Son efficacité est :

Antalgique : L'effet antalgique de l'irradiation est quasiment constant et se manifeste rapidement en quelques jours. Elle est souvent utilisée dans les douleurs des métastases osseuses. La disparition de la douleur se produit dès les premières séances, après parfois une recrudescence douloureuse due à l'inflammation radio induite.

Hémostatique : Dans le cas des hémorragies persistantes que l'on retrouve parfois dans des cancers du rectum, de la vessie, ORL ou gynécologiques, quelques séances de radiothérapie entrainent l'assèchement et l'arrêt du saignement.

Décompressive : Dans les cancers avec signes de compression médullaire - qui constituent une urgence, ou radiculaire, la radiothérapie peut être un traitement efficace, à condition de la commencer dès les premiers signes de compression. Elle doit être de courte durée, souvent juste quelques séances afin de limiter l'irradiation vertébrale. De plus, les œdèmes par compression veineuse ou lymphatique sont également bien améliorés par la radiothérapie.

Application[modifier]

Selon la localisation et le stade des tumeurs, la radiothérapie peut être utilisée seule, mais elle est le plus souvent combinée avec un traitement chirurgical et/ou une chimiothérapie et/ou une hormonothérapie.

La plupart des cancers peuvent être traités par radiothérapie dans une certaine mesure. Ceci inclut les cancers du sein, de la prostate, du poumon, du rectum etc.

Cette thérapie est, la plupart du temps, appliquée pour traiter une région localisée autour d'une tumeur. Le champ des radiations couvre souvent aussi le réseau lymphatique drainant la tumeur.

Afin d'atteindre la zone tumorale et ses extensions éventuelles sans porter atteinte aux tissus sains environnants, on irradie la cible successivement selon différents angles, de telle sorte que les champs d'irradiation se superposent sur la région à traiter. Le maximum de radiation est alors localisé à la zone tumorale.

Avant le développement des médicaments immunosuppresseurs, cette technique était utilisée pour prévenir les réactions immunitaires indésirables lors de transplantations d'organes.
Dosage[modifier]

La dose de radiations délivrée en radiothérapie se mesure en gray (Gy). Le médecin radiothérapeute prescrit une dose à délivrer dans une région donnée, en général la tumeur, ainsi que le fractionnement à utiliser c'est-à-dire la dose par séance. Il définit le cas échéant les contraintes de dose à ne pas dépasser dans les régions avoisinantes appelées organes à risques.

La dose prescrite et son fractionnement dépendent de la localisation et de la nature de la maladie. Généralement une dose de 45 à 80 Gy est délivrée à la cible par fraction de 2 Gy/jour. Le sein est par exemple traité par des doses de 45 à 50 Gy et les tumeurs pulmonaires par des doses supérieures à 65 Gy. La dose peut être délivrée par des faisceaux de photons ou d'électrons d'énergie comprise entre 1,25 MeV (bombe au cobalt) et plusieurs MeV pour les accélérateurs linéaires. Plus rarement les neutrons, les protons, les pions ou encore des photons d'énergie plus basse sont également utilisés.

Le physicien médical propose alors une planification du traitement qui sera validée ensuite par le radiothérapeute. Il s'agit d'établir le nombre et la disposition des faisceaux qui vont permettre de délivrer la dose à la cible en limitant la dose délivrée aux tissus sains.

Voici les doses maximales admissibles de certains organes:

Moelle épinière : 45 Gy ;
Tronc cérébral : 54 Gy ;
Chiasma optique : 54 Gy ;
Nerf optique : 60 Gy ;
Cerveau : 60 à 70 Gy ;
Parotides : 40 à 60 Gy ;
Larynx : 60 à 64 Gy ;
Poumons: 20 Gy ;
Foie : 20 Gy ;
Os : 50 Gy ;
Prostate : 75-80 Gy ;
Cœur : 45-50 Gy ;
Cristallin : 12 Gy ;
Thyroïde : 20 Gy.

Surveillance[modifier]

Comme tout traitement une surveillance s'impose. Elle doit s'assurer :

de la bonne réalisation technique de l'irradiation,
de la bonne tolérance du patient, jugée sur la clinique essentiellement, en surveillant l'apparition d'effets secondaires,
de la bonne efficacité du traitement, jugée sur la clinique et les examens complémentaires.

Contrôle des conditions techniques de l'irradiation[modifier]

Le bon fonctionnement du générateur de rayonnement est contrôlé par les ingénieurs, le technicien biomédical ou le physicien médical du service de radiothérapie ; le contrôle périodique des doses qu'il délivre est effectué par le physicien médical. Le détail de ces contrôles obligatoires est rédigé par l'Afssaps

Le bon positionnement du malade et du faisceau est contrôlé par le manipulateur en électroradiologie médicale et le radiothérapeute lors de la première séance de repérage.

Les temps d'irradiation, les doses délivrées et les collimations sont programmés par le dosimétriste et le physicien médical en coopération avec le radiothérapeute à l'aide d'outils informatiques.

La bonne installation du malade sur la table et le suivi du traitement sont contrôlés à chaque séance par le manipulateur en électroradiologie médicale et, lors des consultations, par le radiothérapeute.

Surveillance clinique du patient[modifier]

La surveillance du malade pendant toute la durée de la radiothérapie est assurée par le médecin radiothérapeute et par son médecin traitant. Elle a pour but essentiel de s'assurer de la bonne tolérance par le malade et de la bonne efficacité du traitement.

Lors de la première consultation, particulièrement longue, le patient est informé de toutes les modalités techniques de la radiothérapie et des effets indésirables et secondaires à surveiller. Il est pesé et des conseils hygiéno-diététiques sont donnés. Une évaluation psychologique est faite et un suivi ou un traitement sont envisagés. Un traitement symptomatique est également prévu selon les cas - douleur, anxiété, troubles digestifs, amaigrissement ...

Puis des consultations de suivi sont effectuées de façon hebdomadaire. Elles ont pour but notamment
de soutenir le patient sur le plan psychologique de façon adaptée,
d'apprécier la tolérance clinique, sur le plan général - poids, fatigue, état général et sur le plan locorégional - apparition de complications locales aigües,
de suivre l'évolution de la lésion, grâce à la clinique et aux symptômes ou grâce à des examens complémentaires biologiques ou radiologiques,
de suivre sur le plan hygiéno-diététique le patient.

Parfois l'irradiation doit être interrompue en cas d'intolérance majeure.

En fin de traitement, le radiothérapeute rédige un compte rendu complet précisant notamment la technique utilisée, les doses délivrées, les effets secondaires éventuellement rencontrés, la tolérance et l'efficacité. Ce compte rendu est adressé aux différents médecins responsables du patient.

Effets biologiques des rayonnements[modifier]
Effets secondaires[modifier]

Les effets secondaires peuvent être divers et variés suivant la localisation de l'irradiation. Dans tous les cas, on distingue la toxicité aiguë de la toxicité tardive.

La toxicité aiguë regroupe les conséquences qui se font ressentir dans les quelques jours après le traitement et jusqu'à 6 mois après. Elle touche surtout les tissus à renouvellement rapide comme la peau, les muqueuses, la moelle osseuse. La toxicité tardive regroupe les effets secondaires qui apparaitront entre 6 mois et 30 ans après la fin de l'irradiation. Elle est irréversible et touche essentiellement les tissus de soutien, avec développement d'une fibrose.

Ci-dessous, les effets secondaires en fonction des différents sites:

Yeux :
opacification du cristallin : cataracte induite à partir de 10 Gy
la rétine est radio résistante (non sensible aux rayonnements ionisants)
Si la dose est supérieure à 50 Gy, risque de nécrose de l'œil

Au niveau ORL :
toxicité aiguë : mucite1 (irritation de la muqueuse), épithélite, agueusie
toxicité tardive : xérostomie vers 30 à 40 Gy, nécrose osseuse, hypothyroïdie, risque dentaire

Cheveux :
Alopécie à 30 Gy, définitive à 40 Gy

Œsophage :
Œsophagite aiguë à 40 Gy, sténose tardive si plus de 60 Gy

Poumons :
toxicité aiguë : pneumopathie radique (toux, asthénie, dyspnée, état fébrile)
toxicité tardive : insuffisance respiratoire, variable en fonction du volume pulmonaire irradié

Cœur :
toxicité aiguë : péricardite à partir de 50 Gy
toxicité tardive : risque coronariens

Intestin :
toxicité aiguë : diarrhée, douleurs
toxicité tardive : grêle radique si dose supérieure à 45 Gy

Organes de reproduction :
stérilité définitive ou temporaire possible en fonction de l'âge à partir de 6 à 12 Gy
testicules:
Oligospermie transitoire: 0.2 Gy
Azoospermie transitoire: 2 Gy
Azoospermie définitive: 6 Gy
Ovaires:
Stérilité temporaire: 3 Gy
Stérilité définitive: 12 Gy

Vessie :
toxicité aiguë : pollakiurie, brulure mictionnelle
toxicité tardive : fibrose de la vessie à partir de 60 Gy

Reins :
insuffisance rénale

Moelle épinière :
Myélite radique (exceptionnel)

Peau :
l'érythème apparaissant dans les deux semaines, suivi d'une desquamation sèche
la radiodermite exsudative, formée de phlyctènes pouvant suinter
la radionécrose aiguë, ulcération douloureuse
toxicité tardive : l'atrophie, les troubles de la pigmentation, télangiectasies, scléroses.

En cas d'effet indésirable grave, un surdosage doit être évoqué, mais aussi une radiosensibilité individuelle augmentée (défaut de réparation de l'ADN
)..
dahmani mohamed
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يسر ادارة منتديات "الشفاء" منحكم هذه الأوسمة تقديرا لجهودكم المبدولة لمساعدة الأخرين و تحسين مستوى المنتدى .

بارك الله فيكم

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الإثنين 16 يناير 2012 - 12:25
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الخميس 23 فبراير 2012 - 11:47
merci
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