La mise en revêtement et coulé

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La mise en revêtement et coulé

Introduction :

L’obtention d’un élément métallique coulé à partir d’une maquette en cire sous-entend 3 étapes :
1/ la mise en revêtement de la maquette qui consiste à l’enrober d’un matériau réfractaire permettant la reproduction précise de sa forme et de ses caractéristiques morphologiques
2/ le chauffage du cylindre qui en provoquant l’élimination de la cire, laisse un moule qu’occupera l’alliage introduit lors de
3/ la coulé : la simplicité apparente de ces séquence peut sembler sans rapport avec l’obtention d’éléments coulés de grande précision

Remarque : pour que l’alliage fondu forme une masse brillante, les prothésistes faire surchauffer l’alliage ; à l’origine des problèmes de liaison avec de la céramique élaborée par la suite

 Revêtement à liant de plâtre :


I / fixation de la tige de coulée :

- Une extrémité de la tige est fixée à la maquette et l’autre au cone en caoutchouc qui est séparé du cylindre lorsque le revêtement a été coulé
- Le pertuis laissé par la tige de coulé après le chauffage du cylindre sert à l’admission de l’alliage liquéfié dans le moule
La tige doit être fixé au niveau de son épaisseur maximale, selon un angle permettant au métal de parvenir en tous les points du moule

• protocole :

- une goutte de cire collante est déposée sur le site choisi pour fixer la tige de coulé sur la maquette, étaler la cire collante à la jonction de 2 éléments mais ne pas exposer la maquette trop longtemps à la chaleur
- la longueur de la tige coulée doit être suffisamment longue pour que la face sup de la maquette soit à 6 mm de l’ouverture du cylindre



II / la mise en revêtement :

- une feuille de matériau élastique tapisse la paroi interne du cylindre , cette feuille facilite également la désinsertion de la masse de revêtement contenant les éléments métalliques ( cette feuille c’était l’amiante ) , de nos jour on a remplacé par silicate d’aluminium
- la mise en revêtement proprement dite peut s’effectuer par l’enrobage de la maquette avec du matériau réfractaire déposé au pinceau ou sous vide
- le rapport eau-poudre doit être étudié, diminution de volume d’eau conduit à un mélange épais difficile à manipuler, augmentation de la quantité d’eau faire une fragilité du moule

III / la coulée :

- le chauffage fixe le volume du moule devant recevoir l’alliage et provoque l’expansion thermique du revêtement
- séparer avec soin le cone de la base du cylindre. Vérifier qu’il ne reste pas de débris de revêtement dans le cone de la coulée qui risqueraient de polluer l’alliage
- il faut retourner le cylindre 10 minutes avant la coulée pour permettre le contact de l’oxygène avec les parois de la cavité et assurer ainsi l’élémination complète de la cire
- tout le matériau nécessaire à la coulée doit être prêt avant de porter du cylindre du four sur la fronde

• Nettoyage de l’élément coulé :

- la pièce est retirée du cylindre et plongée dans l’eau après une minute, le refroidissement confère une grande facilité lors de la finition parce que l’abaissement soudain de la température provoque le fractionnement de l’élément
- sortir de l’eau et débarrasser l’élément du revêtement
- mettre l’élément dans un récipient en porcelaine pour le décapage ( jel pac )
- sortir du liquide et commencer la finition

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