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transfusion sanguin  Empty transfusion sanguin

الأحد 1 أبريل 2012 - 4:10

INTRODITION


« La connaissance acquise à la faculté doit se poursuivre au cours de la vie professionnelle ».
Malgré le respect des règles de détermination des groupes ABO et rhésus et la pratique de tests de compatibilité de plus en plus sensibles, on observe encor les accidents post transfusionnels dont le taux de mortalité est en augmentation.

La contamination parle virus HIV des malades transfusée fut sans conteste, le détonateur d’une prise de conscience considérable dans les rapports existants entre la transfusion et les risque encourus.

Entre autre les accidents infectieuse (L’hépatite) et les accidents hémolytiques sont les principales raisons pour les quelles ce mémoire à été élaboré.

En matière de transfusion sanguine, les complications les plus sérieuses proviennent d’erreurs humaines comme erreurs d’identité (confusion de malade, surtout quant plusieurs transfusion sont prévus à la fois), condition d’hygiène et d’asepsie défectueuses lors d’un prélèvement, mauvaises conditions de transport des flacons de sang, conservation du sang à une T˚ inadéquate, qui sont gardes trop longtemps au niveau des services.















CHOIX DU THEME

La transfusion sanguine, joue un rôle très important dans le domaine médical, et comme étant un produit uniquement humain, le sang pose de nombreux problème des son entrée comme un produit de transfusion, malgré le développement technologique, les problèmes persistent et la recherche dans ce domaine n’est qu’à ses débuts.
Ces raisons nous ont poussé élaborer ce mémoire.






















PROBLEMATIQUE


La transfusion sanguine est un acte thérapeutique qui engage la responsabilité pénale du médecin qui la prescrit et celui qui l’effectue. Elle n’est pas à l’abri des accidents qu’elle engendre en milieu hospitalier, et qui peuvent conduire à la mortalité.

Parmi les problèmes rencontrés au service de médecine du centre hospitalier de Ain tedles, nous avons׃
 La mauvaise préparation du malade à la transfusion sanguine.
 Le matériel de la transfusion sanguine n’est par toujours disponibles.
 La négligence des personnels soignant dans la surveillance du malade pendant et après la transfusion.
 Le malade ne reçoit pas le dérivée sanguin dont il à besoin.




HYPOTHESES


Les accidents transfusionnels sont bien réels et présents dans notre quotidien. Ils sont dues à :
 L’absence du contrôle pré- transfusionnel ultime.
 L’absence de surveillance du malade pendant et après la transfusion sanguine.
 La négligence des examens biologiques.
 La mauvaise organisation du don du sang.
 La mauvaise conservation des flacons.
 Le manque des matériels (dérivés sanguins.)


OBJECTIFS


L’objectif de la transfusion sanguine est d’assurer au receveur une thérapeutique efficace, compatible avec le maximum de sécurité.
 Informer le personnel sur l’importance de cet acte thérapeutique.
 Réaliser la transfusion en procédant par étapes successives.



METHODOLOGIE DU TRAVAIL


Le développement du travail se fera en plusieurs parties, en premiers partie : le support théorique, dans le quel nous avons donné quelque notions sur la transfusion sanguine, la conduite à tenir devant cet acte, on à aborde notamment les accidents transfusionnels et les moyens préventifs et curatifs face à chaque complication.

En deuxième partie : le volet pratique dont nous avons procédé comme suite :
 Présentation du service.
 Questionnaire adresse au personnel paramédical.
 Études des résultats et analyse globale afin d’établir quelque suggestions.


1 - DEFINITION DE LA TRANSFUSION :
La transfusion sanguine c’est l’introduction dans le système circulatoire d’un malade appelé receveur une quantité de sang total frais ou conservé, ou d’un de ses dérivés provenant d’une ou plusieurs personne appelées donneurs, elle nécessite le respect de règle qui doivent être strictes.
Le but est de compenser un déficit de la masse sanguine ou un déficit de l’un de ses composants.

2 – COMPOSITION ET ROLE DU SANG :
Si le sang possède une valeur symbolique exceptionnelle il tient également une place privilégiée au sein de la biologie. Qui est la science du vivant. Il s’agit en effet d’un « tissu liquide ». Des cellules ; Globule Rouge et Blanc et des fragments de cellule, les plaquettes, baignant dans un milieu liquide, le plasma. La simplicité de son prélèvement par ponction veineuse. La facilité de séparer par sédimentation ses éléments constitutifs, en font un tissu de choix pour l’exploration du fonctionnement cellulaires.
 Taux normaux des éléments cellulaires du sang :
Homme Femme N/né
Hématies
(× 106 /mm²) 4.5 - 6 4 - 5 6 - 7
Hématocrites
(P- 100) 40 - 52 38 - 48 50 - 64
HB
(b/g) 15 ± 2 14 ± 2 14 - 19.5
Leucocytes
(× 103 /mm²) 6 - 8 6 - 8 12 - 25
Plaquettes
(× 103 /mm²) 140 - 400 140 - 400 140 - 400






3 – LES GROUPES SANGUINS ET LEURS APPLICATION A LA TRANSFUSION
Le sang humain est le seul produit thérapeutique dont la disponibilité dépend entièrement du don de volontaires, les quantités disponibles en sont forcement limitées et il est indispensable pour tout médecin d’en connaître l’usage judicieux sans risque pour le malade qu’il traite ; c’est pourquoi il faut avoir des notions sur les groupes sanguins et les règles de compatibilité transfusionnelle.


a – Les groupes sanguins :
Les hématies comportent plusieurs antigènes de membranes, génétiquement déterminés, et définissant les groupes sanguins érythrocytaires. On connaît une quinzaine de système antigénique caractérisant autant des groupes présents simultanément chez le même individué. Les deux systèmes majeurs de compatibilité transfusionnelle sont les systèmes ABO et Rhésus.

3 – 1 - SYSTÈME ABO :
Découvert par LANDSTEINER en 1900, le système ABO classe les individus en 4 catégories :
 Les sujets du groupe A (45%) qui possèdent l’antigène A et l’anticorps naturel anti B.
 Les sujets du groupe B (9%) qui possèdent l’antigène B et l’anticorps naturel anti A.
 Les sujets du groupe AB (3%) qui possèdent les antigènes A et B et aucun anticorps.
 Enfin, les sujets du groupe O (43%) qui ne possèdent pas d’antigène mais des anticorps anti A et anti B.




Le groupe A est divisé en deux sous groupes :
* A1 fortement agglutiné.
* A2 Faiblement agglutiné.

Groupe Antigène globulaire Anticorps sérique Fréquence
A Antigène A Anti -B 45%
B Antigène B Anti -A 9%
AB Antigène A et Antigène B Absence Anti A
Anti B 3%
O Absence Anti A
Anti B Anti A
Anti B 43%

* les groupes sanguins *



a) - Détermination des groupes sanguins :
Elle se fait par 2 méthodes de base :
1er Méthode : Détermination des antigènes Ag :
C’est la méthode de BETH-VINCENT, et consiste à mettre en contact le sang (GR) d’un sujet a grouper et des sérums-tests : Anti – A, Anti – B, Anti - AB, sur une plaque de faïence blanche.
Sérum test
Anti - A Sérum test
Anti - B Sérum test
Anti - AB
Globules à grouper + - + agglutination A
→ agglutination avec B
Globules à grouper - + + agglutination avec B
→ groupe B
Globules à grouper + + + agglutination avec A et B
→ groupe AB
Globules à grouper - - - pas d’agglutination
→ groupe O





2ème Méthode : Détermination des anticorps : AC.
C’est l’épreuve de SIMONIN, et les consiste à mettre en contact, le plasma d’un sujet à grouper, « anticorps inconnu » et les globules rouge connu A et B.

Globules A Globules B
Sérum - + Présence d’anticorps Anti B → groupe A
Sérum + - Présence d’anticorps Anti B → groupe A
Sérum - - Pas d’anticorps → groupe AB
Sérum + + Présence d’anticorps Anti A et anti B → groupe O

3 - 2 - LE FACTEUR RHÈSUS :
IL est découvert par LANDSTEINER en 1940, 85% des sujets de race blanche possèdent un antigène rhésus, identique à celui des globules rouge du singe Macacus rhésus.
Le système comporte 35 antigènes, dont les plus importants pour les transfusions sont D.C.E
L’antigène le plus puissant est le D : Les sujets le possédant sont dits Rhésus positif.
Les sujets ne le possédant pas sont dits rhésus négatifs.
Les agglutinines du système rhésus ne sont pas naturelles mais acquises après immunisation d’un sujet par un où plusieurs antigène (s) de ce système :
 Après transfusion de donneur RH (+) à un receveur RH (-).
 En cours de grossesse.
Les anticorps sont détectés par le test de Coombs.
a) - Détermination du rhésus :
On révèle l’antigène D à l’aide d’un sérum test Anti D, l’agglutination se fait à 37˚ C.
3 - 3 - AUTRES SYST7ME DE GROUPES :
Certains sont responsables d’accidents d’incompatibilité transfusionnelle fœto-maternelle et chez les polytransfusés, les principaux sont les systèmes antigéniques :
KELL.DUFFY et KIDD.

4 – LES ÈTAPE DE LA TRANSFUSION :
4 – 1 - Les base immunologique de la transfusion :
a)- Concernant le système ABO :
La compatibilité immunologique doit être parfaite entre donneur et receveur. Il s’agit donc d’éviter la rencontre entre un antigène et son anticorps correspondant.

Les anticorps en cause qui détruit les globules rouges du donneur sont :
 Anticorps immuns : transfusion incompatible ancienne on grossesse.
 Anticorps naturels : du système ABO.

Donc, la transfusion ne peut être faite que s’il y une concordance de réaction entre le sang du malade et celui des poche de transfusion (agglutination avec les mêmes sérums – test).
Schéma transfusionnel :







b) -Concernant le système rhésus :
Un sujet RH (-) ne possédant pas l’antigène D; ne doit recevoir que du sang RH (-) par contre un sujet RH (+) : présentant l’antigène D ; peut recevoir du sang RH (+) et RH (-).






4 – 2 - Dérivés du sang et ces indications :
3
Tous ont besoin d’être filtrés lors d’une transfusion qui est le transfert de sang.
Ou l’un de ses constituants. Cellulaire ou plasmatique, d’un ou plusieurs sujet sains appelés donneurs vers un sujet malade appelé receveur.
a) Sang total :
Sang recueilli directement sur une solution de conservation anticoagulante :
saline – adénine – glucose – mannitol (SAGM) ou citrate phosphate dextrose (CPD).
Caractéristiques :
 Volume moyen : 400ml.
 Conservation : 21 jours (CPD) ou 35 jours (SAGM) à 4°C.
Indication :
 Exsonguino – transfusion chez le nouveau – né ( maladie hémolytique).
 Hémorragie aiguë.
b) Concentré de globule rouge :
Suspension de GR obtenue à partir d’une unité de sang total après soustraction du plasma, des plaquettes, des leucocytes par centrifugation.

Caractéristiques :
 Concentration en hémoglobine : 16g /dl (minimum).
 Hématocrite : 70% (minimum).
 Volume moyen : 250ml, 50ml (poche pédiatrique).
 Conservation : 21 jours (CPD) ou 35 jours (SAGM) à 4° C.
Indication :
 Anémie mal tolère cliniquement (<7 – 8 g / L d’hémoglobine).
 Anémie sur terrain à risque cardio - vasculaire.

C) Concentré plaquettaire :
Suspension de plaquettes obtenue par double centrifugation d’une unité de sang total frais.




Caractéristiques :
 Conservation : 3 à 5 jours à 22° C sur agitateur (agitation permanente).
 Volume : 25 à 60 MI.
 Nombre de plaquette : 0,7 × 10. 11.
 Récupération fonctionnelle des plaquettes : 2h après
Indication :
 Thrombopénie d’origine centrale (absence de production médullaire) ou une thrombopathie mettant en jeu le pronostic vital.
 Risques hémorragiques.

d) Le plasma :
d – 1 – Plasma frais congelé (PFC):
Suspension obtenue après double centrifugation d’une poche de sang total.

Caractéristiques :
 Volume : 200ml.
 Conservation : 1an a – 30C°.
Indication :
 Coagulopathies graves de consommation.
 Hémorragies aiguës avec déficit global de facteurs de coagulation.
 Déficits en facteurs de coagulation.

d – 2 – Albumine plasmatique:
La concentration normal du sérum en albumine est de 40 à 45 g/l (60% des protéines sériques).
Indication :
 En cas de baisse de pression oncotique et état de choc.
 Hypo protidémie chronique.









d – 3 – Les fractions coagulantes:

 Facteur VIII : indiqué dans le traitement de déficits volumiques : hémorragies et état de choc, l’hémophilie.
 Le PPSB : concentré du complexe prothrombinique : le PPSB se présente sous la forme d’une poudre lyophilisée d’une fraction de plasma humain.
Il faut reconstituer le PPSB avec 10à 20ml d’eau distillée, il est administré en
Perfusion lente avec une tubulure à filtre.
Indication :
 Traitement de l’hémophilie B.
 Traitement curatif et préventif des hémorragies.
 Dans les avitaminoses K.

d – 4 – Les Immunoglobulines :
Terme génétique qui désigne toutes les protéines du plasma ayant une activité anticorps. Deux grandes classes :
♣ Les Immunoglobulines spécifiques :
 Prévention de l’hépatite A et B chez les sujets fragiles et exposés.
 Anti – rubéole, Anti – tétanos, Anti – coqueluche.
 La vaccination des femmes non Immunisées.
♣ Les Immunoglobulines polyvalentes :
 Traitement des déficits partiels et totaux de l’immunité humorale.
 Traitement des infections graves résistant aux Anti biotiques.
4 – 3 - La distribution du sang :
 Tout flacon de sang distribué doit porter sur la carte du receveur des mentions obligatoires.
 Date.
 Nom, prénom du malade et l’âge.
 Nom du service.
 Numéro des poches de transfusion.
Groupe du malade et le rhésus. Nom et signature de personne chef responsable de centre de la transfusion.

4 – 4 - Le don du sang :
 Le don du sang est anonyme et bénévole, il est consenti par des volontaires en bonne santé.
 Les prélèvements de sang sont effectués chez les sujets âgés de 18 à 60 ans. Ne présentant pas de contre indication médicale au don du sang.
 La fréquence des prélèvements de sang ne doit pas être supérieur à 5 fois / an pour les hommes et 3 fois / an pour les femmes. L’intervalle entre 2 prélèvements étant au moins égale à 2 mois.
 Chaque prélèvement de sang doit obligatoirement être précédé d’un examen médical du donneur comportant :
 Un interrogatoire orienté plus spécialement sur le dépistage des affections contre indiquant le prélèvement de sang et des maladies transmissibles.
 Un examen clinique comportant notamment l’appréciation de l’état générale et la mesure de la tension artérielle.

 Sur chaque prélèvement doivent être pratiquées les analyses biologiques suivantes :
 La mesure du taux de l’hémoglobine et de l’hématocrite.
 Le dépistage sérologique de la syphilis au moyen d’une réaction de floculation.
 La détection de l’antigène Australie (antigène HBS).
 La détermination du group sanguin du donneur, recherche qui doit comprendre :

1 – La détermination du groupe dans le système ABO par l’étude des antigènes globulaires au moyens des sérums – tests et celle des agglutinines sériques au moyens des globules tests.
2 – La détermination du groupe du système RH, qui doit être effectué de talle façon que les sangs identifiés RH négatifs dépourvus des antigènes D, C, F.
 Immédiatement après le prélèvement, le donneur doit être observé sous surveillance médicale, un court repos au cours du quel une légère collation lui est offerte.
 IL est important d’écarter tout volontaire du don ayant été sous un traitement Anti – épileptique, Anti coagulant ou ayant subit une intervention chirurgicale (particulièrement la chirurgie - vasculaire).

4 – 5 - Recueil et conservation du sang :
Le sang est prélevé – sous la responsabilité d’un médecin – dans des poches ou des flacons, la quantité prélevée est de 200 – 4020 Ml de sang. Un tube de prélèvement dit flacon « Pilote » contenant quelques Ml de sang avec Anti coagulant sert à la détermination du groupes et aux épreuves de compatibilité.
Un 2éme tube sans Anti coagulant sert aux examens sérologiques.
* L’étiquette sur la poche ou le flacon comporte :
 Nom du service de prélèvement.
 Numéro dans la série.
 Le groupage : ABO, RH.
 Date de prélèvement.
 Date de péremption.
Le sang frais est utilisé dans les premières 24h ou plus tard dans les 48h suivants le prélèvement. Il est stocké au réfrigérateur à 4 C° dont la duré de validation est de 21 jours à partir de la date de prélèvement. Dans les centres de pointes, le sang est congelé en présence d’un protecteur glycérol à 80 C° dont la durée de conservation est illimitée.
5 – CONDUITE PRATIQUE TRANSFUSION SANGUINE : de la
Comme pour tout acte de soin, la conduite de la transfusion suppose les « 4 » préalables suivants :
* Assimiler les principes et justification thérapeutique.
* Connaître le matériel et les équipements utilisés.
* Maintenir le potentiel humain de la relation soignant – malade :
Expliquer, conforter, se mettre à la place de l’autre.
* Suivre la procédure opérationnelle adéquate.
Les procédures sont la fréquence du travail bien fait et évitent les dérivés opérationnels insidieux. Elles doivent être écrites par les aines, surveillantes et soignants expérimentés, validées collectivement par tous les échelons hiérarchiques impliqués dans l’acte de soin, régulièrement consultées, mises à jour et effectivement appliquées.
Les cahiers des procédures constitue ainsi un des instruments et le reflet de la qualité de travail de chaque service hospitalier, son contenu est éminemment

Variable selon les situations cliniques ; urgence vitale ou non, malade conscient ou nom, cathéterisé ou nom, nourrisson, enfants ou adultes, les produits transfusé, la politique propre de l’établissement de soins, le matériel et équipements utilisés, etc.……

La transfusion de sang :
1. Formaliser une prescription précise, la responsabilité du médecin, la quantité (MI en pédiatrie, nombre d’unités chez l’adulte), l’état du malade l’exige spécifiquement la durée de la transfusion. En absence d’hémorragie d’hémolyse ou d’hyper volémie plasmatique, augmenter l’hémoglobine de 1 à 2 gr pour 100ml et l’hématocrite de 2 – 3% chez l’adulte selon poids. La dose pédiatrique moyenne est de 10 ml / kg de poids.

2. Comprendre la justification clinique et les effets attendus de la transfusion pour le malade : substitution du pouvoir oxyphorique des globules rouges, du plasma ou autres produits sanguins.

3. Vérifier que la prescription correspond bien au malade et que celui-ci possède une carte de groupage sanguin, et un Résultat de recherche d’agglutinines irrégulières valable. Dans le cas contraire, demander ces déterminations à la banque de sang en lui envoyant un échantillon de sang prélevé dans les conditions rigoureuses et accompagnés d’information précises.

4. Commander le sang aux banques de sang selon les modalités en vigueur de l’hôpital et les exigences. En règle générale, la commande ne doit être faite que lorsque le malade est disponible pour être transfusion dans les 30 – 60 minutes qui suivent la réception des poches. Les réfrigérateurs domestiques des services hospitaliers sont inappropriés pour la conservation des poches de sang : absence de régulation thermique précise, absence d’alarme et oscillation de température fréquente. La congélation accidentelle non exceptionnelle des poche hémolyses leur contenu et l’élévation de la température favorise le développement bactérien.



5. Expliquer au malade avec simplicité le motif de la transfusion, son origine humaines, et au fur et à mesure de leur progression, les étapes de la procédure, vous diminuez ainsi son anxiété et obtiendrez sa nécessaire participation.

6. Demander au malade de vider sa vessie, assurez vous que les draps sont secs et que la position du malade est confortable, la transfusion pourra durer plusieurs heures.
Prenez sa température, son pouls, sa tension artérielle et inscrivez les résultats sur le cahier de soins ou l’observation médicale. Ces données serviront de base de comparaison en cas de réaction d’intolérance.
7. Assembler le matériel nécessaire sur un chariot qui doit comprendre :
 Pochette de sang.
 Tubulure de transfusion ; transfuseur simple avec filtre, transfuseur avec « Blood – pump » pour transfusion accélérée, transfuseur en « Y» avec solution saline d’hémorragie, etc.…
 Plateau d’injection :
 Un cathéter à usage unique.
 Garrot.
 Potence.
 Sparadraps – antiseptique.
 Coton et compresse stérile.
 Matériel de contrôle pré – transfusionnel :
* 2 Lames en verre.
* Aiguilles.
* Coton – Alcool.
 Fiche de transfusion sanguine.
8. Purger l’air de la tubulure sans gâcher de sang, après avoir branche l’aiguille.
Presser la chambre de filtration jusqu’à ce qu’elle remplie à moitié et que le niveau de liquide soit au dessus du filtre. Une fois la tubulure remplie clamper la tubulure.


9. Ponctionner la veine sélectionnée avec l’aiguille montée sur une petite seringue. Par un mouvement d’aspiration refoulement de sang veineux. Vérifier que l’aiguille est bien placée, prélever 0.5 ml de sang pour le contrôle pré – transfusionnel ultime (choisir une veine si possible en bon état, une l’aiguille de gros calibre). Mettre une compresse sous l’embout de l’aiguille ou de sa tubulure de transfusion. Ouvrir son clamp et vérifier que la voie veineuse est totalement libre par le débit de la perfusion, en inspectant et palpant le site de la ponction et en demandant au malade s’il ne ressent aucune douleur, réduire au minimum le débit de la solution salin en attendent la transfusion proprement dite.
10. Si un cathéter veineux central est déjà en place, purger son contenu avec 20-40ml de saline avant et après le passage du sang. Le branchement de la tubulure de transfusion doit se faire rapidement en évitant toute introduction d’aire. La bonne maintenance de la perméabilité d’un cathéter veineux exige un débit minimum de 3 -5 ml/mn de saline lorsque la voie n’est pas utilisée par la perfusion d’autres liquides parentéraux.
11. Examiner la poche du sang, son contenu et sa date d’expiration de validité. Tout dépassement de cette date, toute cassure, trou ou soudure imparfait, toute fuite, toute présence de caillot on de bulles d’airs multiples, toute coloration brune ou pompe doivent faire alerter la banque du sang et constituent des motifs de non utilisation.
12. Les vérifications immunologiques doivent se faire conjointement par « 2 » personnes qualifiées, infirmier (e) ou médecin.
 S’assure que la carte du groupe sanguin ou d’autres documents immunologiques (RAI), validés par votre banque du sang,, appartiennent bien au malade. Cette vérification est réalisée en demandant au malade ou si non (malade inconscient) à l’aide des papiers.
 Vérifier l’identité des groupes et la compatibilité immunologique entre la carte de groupe et l’étiquette de l’unité de sang.




 Pratiquer le contrôle pré transfusionnel ultime des groupes ABO de la poche de sang en utilisant un des segments de la tubulure témoin solidaire de la poche et du sang du malade recueilli dans la seringue. Au moindre doute ou difficulté. Appelé la banque de sang. Se souvenir que prés de 2/3 des accidents hémolytiques est liés aux erreurs d’identification et peuvent être prévenus par ce contrôle s’il est bien conduit.
Le cross – match :
La prévention d’une incompatibilité sera presque absolue si l’on effectue au laboratoire une compatibilité croisé entre le sérum du receveur et les hématies à transfuser. On appelle cela aussi cross – match.
Soit augmentation de la constante diélectrique du milieu (Macromolécule).
Soit enzymes (bromélie) qui change la charge électrique des hématies et favorisent l’augmentation s’il y à des anticorps.
13. La transfusion pourra démarrer si ces vérification ne révèlent aucune anomalie percer par pression tournante l’un des sites d’accès de la poche de sang par l’aiguille de la tubulure en prenant garde de ne pas percer la poche, clamper la tubulure, ouvrir le clamp et observer la fluidité de l’écoulement durant la perfusion des premiers millimètres ( 20-50ml chez l’adulte ) le soignant doit être restez présents au chevet du malade, la plupart des réactions ou accident transfusionnels surviennent en effet au début de la transfusion, le débit de ces premiers 50ml devra être lent 2 – 3 ml ou 30 – 40 gouttes/mm, en dehors de prescription contraire.
14. Apprendre au malade et / ou à la famille. Si elle reste à son chevet, à signaler immédiatement toute sensation anormale au cours et immédiatement après la transfusion douleur sur le trajet de la veine, douleur dorso – lombaire, malaise, vertige, frisson, difficulté respiratoire, nausée éruption, urines rouges.
15. Surveiller le malade régulièrement toutes les 30 – 60 mn, la qualité de perfusion, la température, le pouls, la tension artérielle. Accélérer la perfusion, si elle est bien tolérée à la vitesse désirée après les 20 – 50 premiers ml de manière, en dehors de prescription contraire, à ce qu’une poche de sang soit perfusée chez l’adulte en 1 à 2 heures.



16. Inscrire sur la poche vos initiales ainsi que la date et l’heure du début et de la fin de la transfusion.

17. Arrêter la transfusion en clampant la tubulure et en remplaçant par la tubulure de la solution saline. Veiller systématiquement à laisser 5 à 10 ml de sang dans la poche au cas où certaines vérifications du contenu de la poche seraient nécessaires.

18. Les poches suivantes seront administrées en suivant les mêmes étapes, en remplaçant la poche vide par la poche pleine. La tubulure devra être changée systématiquement tous les 24 – 48 heures, toutes les 2 à 4 unités et à la demande en cas d’obstruction du filtre.

19. Inscrire soigneusement dans le dossier du malade ou dans le registre prévu à cet effet. Les numéros d’identification des poches de sang transfusés. Date heure et durée de la transfusion, et les résultats de la surveillance pendant la transfusion.
Tenir compte des volumes du sang et de la solution saline dans le bilan des entrées liquidiennes si la balance hydrique doit être contrôlée.

20. Les poche transfusées devront être conservées pendant au moins 12 – 24 heures dans le service ou au banque de sang avant d’être jetées.

21. La surveillance post transfusionnelle devra porter sur le volume et l’aspect des urines (oligo – anurie, hémoglobinurie) l’élévation persistante attendue du chiffre de l’hémoglobine, et chaque fois que possible une recherche d’agglutinines irrégulières (RAI) dans les 15 jours qui suivent la transfusion. Le malade devra être instruit à signaler au personnel soignant toute sensation ou signes anormaux observés les jours suivants, en particulier lorsqu’il s’agit de transfusion ambulatoire.


6 – LES DIFFERENTS ACCIDENTS DE LA TRANSFUSION SANGUINE :

6 – 1 - Accidents transfusionnels immédiats :
Si le développement de la transfusion à permis de sauver un nombre considérable de vies humaines, il faut savoir toute fois qu’elle comporte certains risque est peut être à l’origine d’accidents.

a) Réaction allergiques :
Les accidents allergiques transfusionnels sont bénins la plupart du temps.

 Signes clinique :
 L’urticaire : est la réaction la plus fréquente souvent localisés au bras et au thorax. Il peut aussi être généralisé.
 L’œdème de Quincke : est exceptionnel.
 Des crises d’asthme : peuvent survenir sur un terrain prédisposé.
 Le choc anaphylactique : est rarement observé. Il peut être plus ou moins intense allant de la réaction de type frissons hyperthermie, avec légère chute tensionnelle jusqu’au collapsus.
 Causes : Peut être imputable à une réaction anaphylactique de type immédiat avec« 2 » possibilités.
 Allergie active : L’antigène est apporté par la transfusion au malade déjà sensibilisé.
 Allergie passive : L’antigène étant présent chez le malade, l’anticorps est apporté par le sérum du flacon transfusé.
 Conduite à tenir :
Préventive : s’il s’agit d’un malade que l’on sait qu’il présente habituellement des réactions allergiques et que l’on a déjà en l’occasion d’explorer ;
• Noter cette particularité sur sa carte de groupe et sa fiche transfusionnelle.
• Si l’on doit transfuser le malade de façon urgente à l’aide de concentré globulaire « Standard » injecté au préalable des Anti – histaminiques 15mm avant la transfusion (Polar amine ; 5 à 10mg IV) ou corticoïdes.


Urgence extrême:

• Arrêté immédiat de la transfusion mais l’évolution d’une réaction allergique peut être imprévisible. Donc on garde l’abord veineux.
• Injection immédiate d’un corticoïde en IV.
• L’adrénaline : traces dans le sérum physiologique, peut être employée dans les chocs anaphylactiques graves.

b) Syndrome frissons - Hyperthermie:
C’est un syndrome, le plus fréquemment observé survenant au cours ou immédiatement après nue transfusion.

Signes cliniques :
Le début se manifeste par une sensation de froid, de malaise puis apparaissent des frissons intenses prolongés.
Ces frissons précédent une fièvre (38° / 39°).
- La tension artérielle n’est pas modifiée de façon notable.
- Le malade se plaint de céphalées et de nausées.
- L’hyperthermie peut persister 12 à 24 h.

Cause :
- la présence chez le receveur d’anticorps Anti – leucocyte et Anti – plaquettes. Cette immunisation devra être recherché chez les poly – transfusés et chez femmes ayant eu des grossesses.
- Une immunisation Anti – érythrocytaire en cours de constitution.
- Une souillure du produit sanguin par des germes peu nombreux, en particulier du staphylocoque.
- La présence de pyrogènes, dans le matériel utilisé.

Conduite à tenir :
 Conduite immédiate : Lorsque des frissons se manifestent en cours de transfusion celle – ci doit être interrompue immédiatement.

 Une surveillance du malade est instituée, au point de vue :
Tension ;

Température ;
Urines ;
 un prélèvement sera effectué en vue de la recherche d’anticorps Anti – leucocytes et Anti – plaquettes. Ainsi qu’une recherche systématique d’agglutinines irrégulières.
 Conduite transfusionnelle : Si une transfusion érythrocytaire s’avère nécessaire, il faudra utiliser du sang appauvri en leucocytes et en plaquettes par filtration ou décongélation.

c) Le choc par transfusion de sang contaminé ou choc Endotoxine:
Le sang constitue un excellent milieu de culture s’il est contaminé et si le flacon est laissé longtemps à la température ambiante, les germes vont rapidement se multiplier mais en raison du pouvoir bactériostatique du sang, beaucoup d’entres eux seront détruits et libèrent leur Endotoxine. La transfusion d’un sang contenant cette toxine va provoquer un choc très grave.

Signes cliniques :
En cours de transfusion, parfois des les premières ml injecte, ( en générale 40ml ) ; apparition des signes annonciateurs.
 Signes fonctionnels :
- Malaise et frissons violents et prolongés.
- Chaleur à la face et rougeur, agitation sensation de froid.
- Douleur abdominales antérieures accompagnées de :
Nausées, vomissements.
- Diarrhées abondantes et fétide.
- Céphalées accompagnés parfois de troubles sensoriels, sphinctériens, myalgie.
- Des douleurs généralisées, à prédominance lombaire et thoracique.





 Signes physiques :

- Peau froide, pale, moite, sueurs essentiellement au niveau des extrémités et du nez.
- Tout semble ensuite rentrer dans l’ordre plus ou moins ; mais :
- La température monte en quelque heure à 40° - 41°C (souvent après une baisse initiale brutale).
- Très brutalement apparaît : Un collapsus avec : Tachycardie, effondrement de la tension artérielle. Le malade devient polypneîque, angoissé.
- Parfois d’hémorragie diverses ; épistaxis.

- Causes de contamination :

- Matériels de prélèvement mal stérilisé.
- Faute de stérilité dans la préparation des concentrés globulaires lavés ou plaquettes.
- Environnement :
La tubulaire doit être clampée avec le prélèvement et tout de suite après :
• T° de conservation et pouvoir bactéricide du sang.
• Les grams (-) source des accidents les plus graves se développent à 4°C. Au total, le sang fraichement prélevé doit être mis et conservé à 4°C des que cela est possible.
- Conduite à tenir :

* Préventive :
 Elimination des donneurs présentant des infections.
 Asepsie cutanés rigoureuse lors du prélèvement.
 Conservation au froid le plutôt après le prélèvement.
 Manipulation stérile lors de la préparation des produits.
 Ne pas réchauffer une unité qui ne sera pas utilisée.


 Ne pas ouvrir la poche si la transfusion n’intervient pas immédiatement.

* Curative :
 Alerter au service de réanimation ou au médecin.
 Arrêter la transfusion.
 Garder la voie veineuse.
 Examen bactériologique direct et hémoculture.
 Veuillez que la tubulure soit clampée après arrêt de la transfusion.

d) Accident hémolytique :
La transfusion du sang incompatible se traduit par une hémolyse des globules injectés.
- Causes:
 Nom respect des règles transfusionnelles de base soit indirectement par « abus d’utilisation » de ces mêmes règles de compatibilité.
 Inversion de tubes de prélèvement donc inversion des noms de malades.
 Erreur de destination du flacon destiné au malade, il est donné à un autre malade, une épreuve ultime de compatibilité sur lame devrait éviter ces erreurs

- Mécanisme :
Quant il y a un accident hémolytique, les cellules incompatibles du donneur sont agglutinées par des anticorps dans le plasma du receveur.
 Les anticorps plasmatiques du donneur peuvent agglutiner les cellules du receveur, cette situation est peu fréquente et rarement suivie de réaction importante, l’hémolyse peut être de « 02 » ;
 Soit qu’il s’agit d’une forme à évolution lente avec un ictère qui apparaît dans les heures ou les jours qui suivent la transfusion.
 Soit qu’il s’agit d’une forme foudroyante et moins fréquente, avec d’emblée, des symptômes graves ces derniers résultent d’une coagulation intra – vasculaire disséminé avec :

Frissons – Pâleur – Hyperthermie – Chute tension elle – Polypnée – tachycardie – Douleurs lombaires, Thoracique – Céphalées occipitales avec parfois des vomissements.

- Vérifier :
- L’identité.
- Carte de groupe sanguin.
- Les comparer du groupe de la poche de sang.
- Surveiller :
- Tension artérielle.
- Pouls.
- Fréquence respiratoire.
- Diurèse (assurer au besoin le recueil au sondage).
- Prévention veineuse centrale éventuellement (avec mise en place d’un cathéter veineux centrale).
- Le diagnostic biologique sera fait par le laboratoire à savoir recherche de la bilirubine qui élevé entrainera un ictère.

a) Les accidents hémolytiques retardés:
Se voient un ou plusieurs jours après la transfusion et se manifestent par un Ictère et une hémogbinurie.

b) Surcharge circulatoire:
Est un accident rare, provient de l’administration d’un volume excessif de sang.
- La pression veineuse centrale ou la pression pulmonaire bloquée (œdème pulmonaire aiguë (OAP) doit toujours être contrôlé chez les patients qui ont des antécédents de maladie cardiaque.
- En cas de déficit globulaire ou volumique persistant, on peut prévenir la surcharge circulaire en diminuant le débit de perfusion.



 Conduite à tenir :
Les malades recevant des transfusions massives (Plus de 15 Unités) réclamant une surveillance soigneuse pour dépister des complications inhérentes ou acquises ;
- Surveillance de la PVC et du débit urinaire horaire.


- Mesure de la Pa O2 ? Pa Co2 et du PH toutes les 5 Unités de sang transfusés pour déterminer la quantité de bicarbonate à perfuser.
 Conduite à tenir devant une hémolyse post - transfusionnelle :
 Arrêt immédiat de la transfusion.
 Le flacon du sang, un prélèvement de sang et d’urine du receveur doivent être envoyé en laboratoire.
 Refaire les groupages, le «Cross – math » des sangs des donneurs et des receveurs et un test de combos direct qui peut déterminer une incompatibilité.
 Recherche d’anticorps anti – érythrocytaires immuns dans le sang du receveur.
 Pour confirmer le diagnostic : on recherche l’hémoglobinémie et l’hémoglobine.
 Injection d’une dose de 20 Mg en IV d’héparine, en cas où le taux de fibrogène est diminué.
 Traiter l’hypotension et s’il s’agit d’une hypo volémie, administrer rapidement une transfusion compatible de sang frais ou d’albumine.
 Les corticoïdes ont été recommandés.
 Rétablir la diurèse par perfusion rapide de 100ml de mannitol à 20% plus de 40 mg de bicarbonate de sodium dont le but d’alcaliniser les urines et de nettoyer les tubules rénaux de toute hémoglobine libre.
 Surveiller de près, l’apparition d’une insuffisance rénale aiguë.




6 – 2 - Complications transfusionnelles tardives :
Le sang peut être le véhicule de nombreux agents pathogènes, virus, bactéries, parasites.
a) Hémosidérine :
Chez les polytransfusés au long cours, il existe le risque de surcharge ferrique.
- Une unité de sang apporte 200 à 250 Mg de fer, une surcharge ferrique splénique, hépatique et pancréatique peut survenir, une hémochromatose secondaire peut se développer.

- L’évolution :
Cette maladie évolue vers une cirrhose, un diabète et des pigmentations cutanées.
- Le traitement :
Repose sur le Desferal ; permet l’élimination urinaire du fer sérique.

b) Paludisme post transfusionnel :
Maladie parasitaire, s’est considérablement développée par l’émergence des voyages intercontinentaux. Cette parasitose est transmise par l’anophèle femelle.
Le paludisme est dû à 4 espèces plasmodiales. Une seule espèce est mortelle. Il s’agit du « Plasmodium Falciparum ».
Les produits sanguins contenant des hématies infectées, même en faible proportion, sont responsables de la transmission de la parasitose. Le parasite survit au moins 21 jours dans du sang conservé à 4° C.

- Signes cliniques :
- L’incubation est de 10 à 15 jours.
- La primo – invasion se traduit par l’association de fièvre, de céphalées, de nausées, de vomissements et d’épi gastralgie.
- Les formes cliniques sont nombreuses, de diagnostic difficile. Certaines formes se caractérisent par l’hémolyse aiguë.



- La prévention : Repose sur :

 La recherche des donneurs à risque, d’où l’importance de l’interrogation et des tests sérologique (Anti corps Anti – palustres) hors des dons de sang.
 La prise d’Anti paludéens avant le départ vers un voyage dans les zones d’endémie.
 Ce traitement préventif se prolonge au cours du séjour.

c) Les maladies virales post - transfusionnels :
1- Les hépatites virales :
Les hépatites post – transfusionnels restent encore une réalité. La détection des porteurs du virus s’est considérablement améliorée grâce aux examens


Sérologiques. L’hépatite B post – transfusionnelle à fait place à l’hépatite C. reste encore de rares cas d’hépatite non A, non B et non C.
1-1- Les manifestation clinique et biologique :
Les formes asymptomatiques sont fréquentes. Elles se caractérisent par une asthénie isolée.
- Les hépatites aiguës (hépatite C et B) :
Manifestent par : éruption cutanée – Poly arthralgies. L’hépatite associe le plus souvent une asthénie, une anorexie des nausées, des vomissements, une hépato splénomégalie et un ictère.
- Les hépatites B ou les hépatites fulminantes :
Elle survient parfois d’emblée elle associe une lyse hépatocellulaire aiguë (Signes hémorragiques) avec une encéphalopathie hépatique évoluant vers le coma.
- Les hépatites chronique (Hépatite B et C):
Ces hépatites se traduisent par la persistance de transaminase élevées et de L’Ag HB.
- Les porteurs chroniques d’Ag HB :
Les patients porteurs chroniques de L’Ag Hbs peuvent être asymptomatique, ou bien présenter des altérations aux tests hépatiques.

1-2- La prévention :
Pour l’hépatite B :
La vaccination de la population et du personnel soignant est déjà une mesure fondamentale. L’injection d’immunoglobulines est réservée à des situations particulières :
 La contamination par la transfusion d’un produit sanguin HBS (+).
 La contamination accidentelle avec du matériel souillé.
 Une contamination périnatale.
 Au niveau transfusionnel le dépistage d’Ag Hbs et d’AC Anti – HBC chez tout donneur est systématique. En cas de positivité, il permet de refuser le don. Les tests sont couplés au dosage des transaminases.




Pour l’hépatite C :
La recherche d’AC anti – VHC est systématique chez les donneurs.

2 – Le syndrome mononucléosique :
La mononucléose infectieuse est due au virus D’EPTSTEIN BARR.
2 – 1 – Des manifestations cliniques :
La fièvre – L’asthénie – une hépato splénomégalie – une adénomegalie.
Sur le plan para clinique : lymphocytose, leucopénie.

2 – 2 – La prévention :
Au niveau transfusionnel, seule l’élimination des lymphocytes des produits sanguins permet une prévention.

3 – Le Sida :
Maladie récente. Cette affection touche plus volontiers les homosexuels masculins et les toxicomanes. Le virus du Sida existe sous deux formes : VIH 1 ET 2



3 – 1 – Diagnostic biologique :
Des méthodes immuno – enzymatiques mettent en évidence les anticorps Anti – VIH témoignant de la séropositivité
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