LES PRODUITS DE CONTRASTE

[MaEsTrOعضو فضي]

DEFINITION



Certains examens s’effectuent à l’aide de produits de contraste (sortes de colorants), qui permettent de visualiser des structures du corps qui ne le seraient pas autrement. Deux principaux produits sont utilisés : tout d’abord, le baryum (mélange crémeux et épais) que l’on introduit dans le tube digestif par la bouche. On l’utilise pour une étude de l’estomac ou de l’intestin grêle (le baryum peut être introduit par lavement pour l’étude du gros intestin). Mentionnons également les produits à base d’iode, que l’on injecte dans les veines ou artères pour des examens des reins, de la vésicule biliaire, des vaisseaux sanguins ou de certains autres organes. Il faut savoir que le produit à base d’iode qui est injecté aux patients est opaque aux rayons X et c’est pourquoi il est utile pour mieux voir certaines structures anatomiques. L’injection n’est absolument pas douloureuse. Cependant, des désagréments fréquents mais normaux et passagers se font ressentir : une sensation de chaleur lorsque le produit passe dans les veines est possible, surtout au niveau du nez, de la gorge ou dans le bas ventre. De même, le malade peut ressentir un goût bizarre dans la bouche.

RISQUES



Ces produits de contraste, en particulier avec l’iode, peuvent comporter un risque pour certaines catégories de patients, mais il faut tout de même savoir que l’incidence des accidents lors de l’utilisation d’un produit de contraste iodé par voie intraveineuse est très faible et que toutes les mesures de précaution sont prises dans le service pour éviter ces complications ou pour les traiter aux mieux (chariot de réanimation, formation des médecins...). Aujourd’hui les produits de contraste à base d’iode sont de moins en moins allergisants.

Les situations pour lesquelles un surcroît de risque a été démontré ou est seulement suspecté sont :

- Insuffisance cardiaque sévère

- Insuffisance rénale

- Etat de choc

- Déshydratation

- Syndrome néphrotique

- Porteurs de maladies du foie

- Myélome (tumeur de la moelle osseuse)

- Asthme connu

- Antécédent de réaction aux produits de contraste iodés : problème d’allergie à l’iode...



On peut distinguer 2 sortes de complications :

Les complications locales :

- Certaines sont immédiates, au point d’injection : sous l’effet de la pression d’injection, il peut parfois se produire une déchirure de la veine et une fuite du produit injecté autour de la veine dans le muscle. Ce type d’accident est très rare (1 cas sur 2000 environ) et généralement sans suite grave. Exceptionnellement, il peut se produire des phénomènes de nécrose (destruction) de la peau.

- Certaines se manifestent dans les 24 à 48 heures suivant l’injection : il peut se produire une inflammation douloureuse sur le trajet de la veine.



Les complications générales :

- Les mineures : ce sont essentiellement des réactions banales comme des démangeaisons ou un peu d’urticaire, et même parfois des nausées, des vomissements. Plus rarement, une réaction peut nécessiter un traitement, voire dans certains cas une hospitalisation.

- Les majeures : les complications graves sont rarissimes (1 cas sur plusieurs dizaines de milliers d’injections). Le risque de décès est évidemment bien inférieur à celui d’avoir un accident de la route à chaque fois que vous montez dans une voiture (environ 1 cas sur 100 000)!!!



Il est important de savoir que les réactions surviennent, dans l’immense majorité des cas, au cours de l’examen ou dans le quart d’heure suivant l’injection. C’est pourquoi le patient ne doit pas quitter immédiatement le service afin d’être surveillé et d’intervenir en cas de nécessité.

Il est de plus particulièrement recommandé que le patient dise s’il est diabétique, allergique, enceinte ou suivi pour le coeur ou les poumons, afin que le médecin radiologue, au courant de ses informations, adapte les modalités d'administration du produit au patient (ce qui pourrait éviter certaines complications).

Le patient diabétique et le patient âgé ne constituent pas des sujets à risque particulier. En dehors de la période néonatale où le risque semble lié à la quantité de produit de contraste injectée, l’enfant n’est pas non plus un sujet à risque

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[karim12مشرف قسم MRX]

Merci Bien Minou

[MaEsTrOعضو فضي]

2r1 khouya karim

[am85شفاء ذهبي نشيط]